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Mis à jour: 30 juin 2025
Le bruit de l'arrosoir sur les feuilles remplissait l'âme du père Mabeuf de ravissement. Il lui semblait que maintenant le rhododendron était heureux. Le premier seau vidé, la fille en tira un second, puis un troisième. Elle arrosa tout le jardin.
À deux pas de lui, au pied de la haie et de l'autre côté, précisément au point où l'eût fait déboucher la trouée qu'il méditait, il y avait une pierre couchée qui faisait une espèce de banc, et sur ce banc était assis le vieux homme du jardin, ayant devant lui la vieille femme debout. La vieille bougonnait. Gavroche, peu discret, écouta. Monsieur Mabeuf! disait la vieille.
Un jour la mère Plutarque lui dit: Je n'ai pas de quoi acheter le dîner. Ce qu'elle appelait le dîner, c'était un pain et quatre ou cinq pommes de terre. À crédit? fit M. Mabeuf. Vous savez bien qu'on me refuse.
À l'instant où il s'était baissé pour ramasser Gavroche, une balle lui avait effleuré le crâne; il ne s'en était pas aperçu. Courfeyrac défit sa cravate et en banda le front de Marius. On déposa Gavroche sur la même table que Mabeuf, et l'on étendit sur les deux corps le châle noir. Il y en eut assez pour le vieillard et pour l'enfant.
M. Mabeuf avait des plaisirs innocents. Ces plaisirs étaient peu coûteux et inattendus; le moindre hasard les lui fournissait. Un jour la mère Plutarque lisait un roman dans un coin de la chambre. Elle lisait haut, trouvant qu'elle comprenait mieux ainsi. Lire haut, c'est s'affirmer
Il était de la Société d'horticulture. On y savait son dénûment. Le président de cette société le vint voir, lui promit de parler de lui au ministre de l'Agriculture et du Commerce, et le fit. Mais comment donc! s'écria le ministre. Je crois bien! Un vieux savant! un botaniste! un bonhomme inoffensif! Il faut faire quelque chose pour lui! Le lendemain M. Mabeuf reçut une invitation
C'est un vieux. C'était M. Mabeuf. Chapitre V Le vieillard Disons ce qui s'était passé: Enjolras et ses amis étaient sur le boulevard Bourdon près des greniers d'abondance au moment où les dragons avaient chargé. Enjolras, Courfeyrac et Combeferre étaient de ceux qui avaient pris par la rue Bassompierre en criant: Aux barricades! Rue Lesdiguières ils avaient rencontré un vieillard qui cheminait.
M. Mabeuf ouvrit sa bibliothèque, regarda longtemps tous ses livres l'un après l'autre, comme un père obligé de décimer ses enfants les regarderait avant de choisir, puis en prit un vivement, le mit sous son bras, et sortit. Il rentra deux heures après n'ayant plus rien sous le bras, posa trente sous sur la table et dit: Vous ferez
Il leva son regard vitreux et parut chercher quelque chose d'évanoui. Un jeune homme qui venait ici dans les temps. Cependant M. Mabeuf avait fouillé dans sa mémoire. Ah! oui,... s'écria-t-il, je sais ce que vous voulez dire. Attendez donc! monsieur Marius... le baron Marius Pontmercy, parbleu! Il demeure... ou plutôt il ne demeure plus.... Ah bien, je ne sais pas.
Avant que le père Mabeuf, qui s'effarait aisément et qui avait, comme nous avons dit, l'effroi facile, eût pu répondre une syllabe, cet être, dont les mouvements avaient dans l'obscurité une sorte de brusquerie bizarre, avait décroché la chaîne, plongé et retiré le seau, et rempli l'arrosoir, et le bonhomme voyait cette apparition qui avait les pieds nus et une jupe en guenilles courir dans les plates-bandes en distribuant la vie autour d'elle.
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