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Quand le nourrisson n'a plus besoin de rien, les ouvrières l'enferment dans sa cellule, en y adaptant un couvercle (opercule) sensiblement plan, fait d'une cire brune, détachée des bords des vieilles cellules. Ceci arrive le neuvième jour depuis la ponte de l'œuf. La cellule operculée, le ver se file un cocon dans cette chambre close; puis, après deux ou trois jours de repos, se transforme en nymphe. Cet état dure trois jours, au bout desquels la jeune Abeille entame le cocon et le couvercle de cire; les nourrices l'aident dans ce travail. Elle sort de son berceau, faible et toute pâle. Les ouvrières l'entourent, la lèchent, la brossent, la réconfortent de quelques lampées de miel. Elle a besoin de plusieurs jours, pour que ses poils grisâtres prennent leur couleur sombre définitive, ses téguments de la consistance, ses muscles de la vigueur. Elle peut alors se mêler

On ne mène plus, dans les prairies, les génisses qui ont de beaux yeux et que leurs mères lèchent, mais on leur donnera des nourritures fraîches. Les jours croissent d'une heure cinquante minutes. Les soirées sont douces et, au crépuscule, les chevriers traînards gonflent leurs joues aux flûtes. Les chèvres passent devant le bon chien qui agite la queue et qui est leur gardien.

Comment exprimer la joie de la vieille femme en revoyant ses deux chèvres, unique soutien de son existence? Elle leur touche la tête, pour bien s'assurer que ce sont elles; et les pauvres bêtes bêlent de joie en la revoyant, et lèchent les mains qui leur avaient prodigué tant de soins. Celles de Théonie et de Clara furent mouillées des larmes de la reconnaissance. Les pâtres, en recevant leur vache des mains de leur archevêque, ne rendirent pas plus de grâces

Bébé, heureux et affairé, trottine dans la chambre; il touche au soufflet, renverse la pelle et regarde avec étonnement et envie son père qui tisonne, tandis que les flammes bleuâtres, longues et minces, lèchent l'écusson de la vieille cheminée aux teintes noires et luisantes.

De leurs langues jaunâtres, elles me lèchent et me happent. Et le timbre, le timbre! Bôm! Bôm! Vengeance! Oui, c'est cela, voici que du milieu de ces flammes sortent des bras hideux qui se terminent par des fourches de fer, des tridents rougis... Comme cela trouerait bien des chairs et déchirerait hideusement un corps humain... Puis des roues

MOI. C'est une grande caisse d'environ quatre pieds de haut que l'on dispose sur le sol dans quelque lieu écarté de la forêt ou du parc l'on veut chasser. La caisse est ensuite remplie d'argile salée bien battue, que l'on recouvre même quelquefois de verdure pour mieux tromper le gibier. Les animaux s'approchent, et, tandis qu'ils lèchent la terre sans défiance, le chasseur, embusqué dans un taillis voisin, peut tirer

Ces loups devinrent moutons. Ces transformations se voient dans l'angoisse. Il arrive que les tigres lèchent le crucifix. Quand la porte sombre s'entrebâille, croire est difficile, ne pas croire est impossible. Si imparfaites que soient les diverses ébauches de religion essayées par l'homme, même quand la croyance est informe, même quand le contour du dogme ne s'adapte point aux linéaments de l'éternité entrevue, il y a,

Tout le monde n'a pu voir mourir un chien empoisonné; mais qui n'a vu de misérables animaux écrasés par des automobiles, des tramways ou des voitures! Ils hurlent épouvantablement sous le choc, mais cinq minutes après, quand on les a ramassés, mis sur la paille, ils se lèchent s'ils le peuvent encore et souffrent et meurent sans se plaindre.

Les Rakshasîs irritées se penchent de tous les côtés sur la tremblante Vidéhaine, lèchent avidement Sîtâ avec ces hideuses langues, dont leur grande bouche est couverte; et, saisissant leurs épées, empoignant leurs bipennes, lui disent, enflammées de courroux: «Si tu ne veux pas de Râvana pour ton époux, tu vas périr: n'en doute pas

Le plus fréquemment, ces chiens tuberculeux viennent de chez les marchands de vin, cafetiers ou traiteurs de Paris ou de la banlieue, ayant vécu, ainsi que l'a remarqué M. Cadiot au récent Congrès de la tuberculose, «dans des milieux les crachats infectants sont communs, et le fréquent balayage des salles répand dans l'air les poussières virulentes». D'ailleurs, ainsi que le fait observer M. Landouzy, ce n'est pas seulement par les voies respiratoires que les chiens prennent les germes de la tuberculose, c'est encore par les voies digestives, alors qu'avides et voraces ils lèchent et avalent les matières virulentes jetées