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Les femmes répondent: Refondez les tost, nostre maistre, Et vienne qu'en peut advenir. Pendant qu'ils sont en la forge, ce sont elles qui soufflent, comme dans les Facéties de Lustucru et de la Forge merveilleuse. L'opération dure longtemps;

Et voici venir La Ramée Sacrant en bon soldat du Roi. Sous son habit blanc mal famé Son coeur ne se tient pas de joie! Car la boulangère... Elle? Oui dame! Bernant Lustucru, son vieil homme, A tantôt couronné sa flamme... Enfants, Dominus vobiscum! Place! en sa longue robe bleue Toute en salin qui fait frou-frou, C'est une impure, palsembleu! Dans sa chaise qu'il faut qu'on loue,

La Farce nouvelle des femmes qui font refondre leurs maris est bien plus ancienne que la Facétie de Lustucru, qui fut si en vogue au milieu du XVIIe, et dont nous avons parlé dans la monographie des Forgerons.

Les forgerons, maréchaux et taillandiers tiennent une place considérable dans l'imagerie allégorique, surtout dans celle du XVIIe siècle; nous avons reproduit quelques planches qui sont intéressantes au double point de vue du métier et de l'histoire des moeurs; telle est celle l'on voit la servante «ferrer la mule» (p. 9), expression qui a été remplacée par la «danse de l'anse du panier». La belle estampe de Larmessin est suffisamment expliquée par la légende qu'on lit au-dessous (p. 5). Avant de voler le chat de la mère Michel, Lustucru avait été quelque peu réformateur et forgeron. Quelque folâtre, dit Tallemant des Réaux, s'avisa de faire une espèce de forgeron, grotesquement habillé, qui tenait une femme avec des tenailles et la redressait avec son marteau. Son nom étoit L'Eusses-tu-cru, et sa qualité médecin céphalique, voulant dire que «c'étoit une chose qu'on ne croyoit pas qui pût jamais arriver que de redresser la tête d'une femmeOn vit paraître un grand nombre d'images, quelques-unes d'un véritable mérite artistique, qui montrèrent Lustucru dans son rôle de réformateur de la tête et de la frivolité des femmes; d'autres sont très naïves, comme le bois normand reproduit dans l'Imagerie populaire de Champfleury: Lustucru, en compagnie d'un ouvrier, frappe

Les femmes voulurent avoir leur revanche, et d'autres images représentèrent Lustucru massacré par les femmes, ou la grande destruction de Lustucru par les femmes fortes et vertueuses: ce sont elles qui,