Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 12 juin 2025
Le maréchal, du haut de sa calèche, voyait le danger imminent qui nous menaçait, et prenait avec calme des dispositions pour maintenir en bon ordre les trois divisions d'infanterie qui n'avaient point été entamées. Pour cela, il avait été obligé d'envoyer tant d'aides de camp vers ses généraux, qu'il n'avait plus auprès de lui que le jeune lieutenant Prosper Masséna, son fils, lorsqu'il s'aperçut que les soldats de la division Boudet, toujours poursuivis par la cavalerie autrichienne, se portaient vers les trois divisions qui combattaient encore, et allaient, en se jetant dans leurs rangs, les entraîner dans une commune déroute! Pour prévenir cette catastrophe, le maréchal voulut détourner le torrent des fuyards, en faisant dire aux généraux et officiers de le diriger vers l'île de Lobau, qui, armée d'une nombreuse artillerie, offrait aux troupes débandées un asile assuré. La mission était périlleuse, et il était plus que probable que l'aide de camp qui irait au milieu de cette multitude désordonnée serait attaqué par quelques-uns des cavaliers ennemis qui la sabraient. Le maréchal ne pouvait donc se résoudre
La situation devenait claire. M. de Montalivet se retira. M. de La Fayette écrivit au Roi «qu'il se regardait comme ayant donné sa démission.» Le Roi lui répondit aussitôt «qu'en le regrettant bien vivement, il allait prendre des mesures pour remplir le vide qu'il aurait voulu prévenir.» Il était plus de minuit; M. de Montalivet convoqua au Palais-Royal les colonels des légions de la garde nationale, leur raconta les exigences et la retraite définitive de M. de La Fayette, et assuré de leur adhésion, il se rendit sur-le-champ chez l'un des plus vaillants et plus honorés chefs de l'armée, le général comte de Lobau, pour lui annoncer l'intention du Roi de lui confier le commandement supérieur de la garde nationale de Paris: «Laissez-moi tranquille, lui dit le vieux soldat aussi modeste que brave, je n'entends rien aux gardes nationaux. Comment! vous n'y entendez rien quand il s'agit, dès ce matin peut-être, de bataille et de péril? Ah! si c'est de cela qu'il s'agit,
En second lieu, pour que l'armée française fût réunie le 4 dans l'île de Lobau, il avait fallu, dès le 1er juillet, mettre en mouvement les corps alors cantonnés sur le haut Danube ou vers la Hongrie, et qui, pour se trouver au rendez-vous général, avaient dû faire des marches forcées, auxquelles venait de succéder sans repos, et par une très grande chaleur, une bataille d'une nuit et de deux jours. Nos troupes étaient donc exténuées, tandis que les Autrichiens, campés depuis plus d'un mois auprès de l'île de Lobau, n'avaient eu
Le 17 septembre 1813. A S. M. l'impératrice-reine et régente. Le 14, l'ennemi déboucha de Toeplitz sur Nollendorf, et menaça de tourner la division Dumonceau, qui était sur la hauteur. Cette division se retira en bon ordre sur Gushabel, où le comte de Lobau réunit son corps. L'ennemi ayant voulu attaquer le camp de Gushabel, fut repoussé et perdit beaucoup de monde.
Mazette!... dit le major, qui l'arrêta... Fusiller le général Lobau! Un membre de la Commission municipale, du Gouvernement provisoire! Lui-même... Et je dirais
Les travaux du général comte Bertrand et du corps qu'il commande, avaient, dès les premiers jours du mois, dompté entièrement le Danube. S. M. résolut, sur-le-champ, de réunir son armée dans l'île de Lobau, de déboucher sur l'armée autrichienne et de lui livrer une bataille générale. Ce n'était pas que la position de l'armée française ne fût très-belle
Cette fois, pourtant, elle avait épargné la Galerie des fêtes, la galerie superbe qui donne sur la caserne Lobau, et qui, maintenant, n'est qu'une ruine. Galerie des fêtes, quel nom pour cette chose brûlée et broyée, pour ces colonnes que la flamme a rongées, découpant les rondelles de pierres comme des ruines séculaires, quel nom pour cette grande salle vide et morne dont l'armature de fonte rouge, tordue, pendant au plafond comme une ostéologie, et dont le plancher semble prêt
La crise se termina sans bruit: le commandement de la garde nationale de Paris passa paisiblement des mains de M. de La Fayette dans celles du comte de Lobau. Ni le public, ni la garde nationale elle-même ne parurent se préoccuper du changement. Les Chambres se félicitaient d'avoir écarté une influence turbulente, et rétabli dans cette branche de l'administration l'ordre constitutionnel. M. de La Fayette s'était trompé sur son importance personnelle comme il se trompait dans ses plans de politique générale. Le roi Louis-Philippe seul grandit dans cette épreuve; il s'était montré adroit et résolu, patient et prompt. Il n'avait plus
Cependant nos troupes accumulées dans l'île de Lobau, manquant de vivres, de munitions, réduites
À Genappe, on essaya de se retourner, de faire front, d'enrayer. Lobau rallia trois cents hommes. On barricada l'entrée du village; mais
Mot du Jour
D'autres à la Recherche