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Je me rappelle encore la maison de Dieu, vieille et grise, et s'élevant avec calme devant nous; une corneille volait autour du clocher et se détachait sur un rude ciel du matin. Je me rappelle aussi les tombes recouvertes de verdure, et je n'ai point oublié deux étrangers qui se promenaient dans le cimetière et qui lisaient les inscriptions gravées sur les tombeaux. Je les remarquai, parce que, lorsqu'ils nous aperçurent, ils passèrent derrière l'église; je pensai qu'ils allaient entrer par la porte de côté et assister

Son chapeau de feutre, abaissé sur ses yeux, le drap sans reflet de son habit, buvaient et flétrissaient la lumière rousse, terne, morne et morte sur tout cet homme comme sur un vieux crêpe. Il avait, posés, ses deux mains sur les marges de la Patrie, et ses deux yeux, qui ne lisaient pas, au beau milieu du journal. La demoiselle de comptoir comptait les petites cuillers.

Enfin, les bessonnes, âgées d'une douzaine d'années, lisaient, cela va sans dire, et écrivaient comme des clercs; en outre, elles savaient jouer de divers instruments de musique et chantaient si agréablement qu'on les priait dans plusieurs maisons de la ville et notamment chez M. le conseiller Périnelle, le seul esprit libéral de l'endroit, qui faisait peu de distinction entre les classes et aimait que les savants vécussent autour de lui.

M. Pâris n'est pas seulement un savant. Il unit au goût littéraire le sens philosophique, et son Manuel de vieux français, dont je vous parle ici, n'a tant d'intérêt que parce qu'on y voit constamment les idées générales sortir de l'ensemble des faits. L'auteur nous montre d'abord la fatalité qui ne cessera de peser sur toute la littérature du moyen âge et qui déterminera finalement son caractère. Les clercs, qui presque seuls lisaient et écrivaient, gardèrent l'usage du latin. Ils considéraient cette langue comme le seul instrument digne d'exprimer une pensée sérieuse. «C'est l

C'était un endroit singulier, que la grande salle nous entrâmes. Les bancs me parurent encore plus grands que ceux de l'église. Il y avait beaucoup de spectateurs pressés sur ces bancs, et des juges formidables, dont l'un avait la tête poudrée. Les uns se couchaient dans leur fauteuil, croisaient leurs bras, prenaient une prise de tabac, et s'endormaient. Les autres écrivaient ou lisaient le journal. Il y avait aussi plusieurs sombres portraits appendus aux murs et qui parurent

J'avais complètement perdu connaissance; et ce ne fut que longtemps après que je pus me convaincre, en recouvrant mes sens, que je vivais encore. Mes blessures me faisaient un mal atroce. Je reconnus que quelqu'un s'occupait de les panser, et d'y appliquer un bandage; il avait la main rude, mais mes prunelles clouées sur les siennes y lisaient la douceur et la bienveillance. Qui était-il?

Je me recommande aux trois rois mages, reprit l'accusé, et je les prie de répondre pour moi, eux qui lisaient l'avenir dans le ciel et qui savaient les noms mystérieux des étoiles; eux qui, du fond de l'Orient, saluaient l'astre nouveau dont l'influence allait changer le ciel et la terre, et qui osèrent calculer l'horoscope d'un Dieu fait homme! Ne connaissaient-ils pas les relations du monde visible avec le monde invisible, eux

Au moment les chefs des fédérés firent des motions et essayèrent quelques discours, je surpris un mouvement de Napoléon se lisaient du dégoût et de l'effroi, et une sorte d'intérêt. Je m'en fus avant la fin de cette déplaisante parade; j'avais vraiment mal pour l'Empereur.

Et cependant comment résister? La pièce était charmante, si franchement gaie, un si heureux mélange de crânerie, de bonhomie, de bonne humeur et de moquerie, qu'elle devait rassurer ceux qui la lisaient.

Je ne sais trop si Gibbon ne met pas ici un peu du sien, si les vétérans lisaient l'épisode du vieillard de Tarente. Les fils de ces vétérans, du moins, purent le lire.