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Boston, qui est devenue la ville la plus lettrée des

Le second de ces ouvrages est la suite du premier: il est aussi clairement écrit, et d'une façon beaucoup moins prolixe. À ceux qui savent la grossièreté habituelle de ces temps, il est de toute évidence que ni l'un ni l'autre n'ont été composés pour une plèbe soldatesque et avinée, mais pour des goûts épurés d'une cour lettrée et non encore gâtée par les écarts des muses de la pléiade.

Cette femme illustre et lettrée était l'amie de M. de Talleyrand. Je ne connaissais pas la princesse; son billet ne m'était pas adressé; elle l'avait écrit avant le jour

Il arrivera quelquefois que les membres de la classe lettrée, ne vivant jamais qu'entre eux et n'écrivant que pour eux, perdront entièrement de vue le reste du monde, ce qui les jettera dans le recherché et le faux; ils s'imposeront de petites règles littéraires

Notons encore, chez lui, le rejeton d'un sang aventureux. Sa mère, jolie, vive, lettrée et musicienne, très entourée, semble avoir fait innocemment scandale dans la ville de Calvin. Son père, horloger et maître de danse, léger et romanesque, fut quelque temps (de 1705

[Note 46: C'était la vie de tous les hommes d'étude, de toute la bourgeoisie lettrée de cette époque, la preuve en est dans ces lignes de Guy Patin, ce type si curieux et si complet des Parisiens du XVIIe siècle; si heureux quand «il fait la débauche avec Sénèque et Cicéronsi caustique quand il examine «le tric trac du monde qui est autant fou que jamaissi profond quand «il perd pied dans les abîmes de la Providence.» (Il demeurait place du Chevalier-du-Guet, et nous l'y retrouverons.) «Je passe tranquillement, écrit-il, les après-soupers avec mes deux illustres voisins, M. Miron, président aux enquêtes, et M. Charpentier, conseiller aux requêtes. On nous appelle les trois docteurs du quartier. Notre conversation est toujours gaie: si nous parlons de la religion ou de l'

C'est ainsi que j'ai retrouvé chez le roi de Prusse, M. Alexandre de Humboldt, cette éblouissante illustration de la science lettrée, ce grand anatomiste du globe terrestre.

Il faut bien vite excuser l'écrivain que je blâme, en reconnaissant combien il est difficile, pour ne pas dire impossible, de résumer en un seul type une classe aussi nombreuse que celle des étudiants. Eh quoi! c'est la jeunesse lettrée en masse que vous voulez nous faire connaître dans une simple effigie? Mais que de nuances infinies dans cette population d'enfants

Ce dernier type n'est pas dans Corneille, et pour cause, non plus que le vague christianisme lyrique, humanitaire et sourdement sensuel qui s'exhale de l'âme lettrée de ces Leuconoés, un peu tournées en Lélias. Le christianisme de Polyeucte et de Néarque n'est ni vide ni flottant. Il a sa théologie très arrêtée. Il est solide et précis, volontiers disputeur, comme il apparaît par les dissertations de Néarque sur la Grâce. Ce n'est peut-être pas le christianisme de l'