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C'est parfait. Maintenant écrivez: «Le duc de Largeay prie le vaillant orateur royaliste de vouloir bien lui faire l'honneur de venir dîner chez lui mardi soir, sans cérémonie. M. de Mérigue serait bien aimable d'apporter quelques fragments manuscrits de son grand poème, la Rédemption des damnés. La duchesse et moi serons enchantés d'entendre les beaux vers de cet ouvrage

Toutes les lumières du maître-autel resplendissaient et éclairaient le fin visage de l'abbé Roubley, qui allait bénir l'union de M. le duc de Largeay et de Mlle Blanche de Vannes. Les deux jeunes gens s'étaient agenouillés l'un auprès de l'autre dans la partie la plus avancée du choeur, sur des prie-Dieu en velours rouge.

Le plaisir d'être avec vous me suffira, dit Largeay, qui avait sans doute pris son parti d'être insensible aux coups d'épingles de sa fiancée. Et je m'en voudrais, ajouta Jacques, de m'imposer plus longtemps. Si vous voulez bien, mademoiselle, nous continuerons une autre fois cette intéressante étude sur la Légende?

Je suis bien malheureuse. Je vous demande pardon... Je viens de vous répondre, madame, la trace de l'injure est ineffaçable. Auriez-vous tenté de la faire disparaître même avant de vous appeler la duchesse de Largeay que vous n'y seriez point parvenue. Votre fierté vous a poussée

Le duc en sortant croisa Blanche de Largeay dans les corridors du ministère. Il la salua le plus gracieusement du monde, lui demanda des nouvelles de sa santé, et ne lui souffla pas un mot du motif identique qui les avait amenés tous deux dans les antichambres de l'administration. La duchesse demeura près d'une heure avec le directeur des grâces. Elle essaya de toutes les instances et de toutes les supplications, mais se heurta constamment

Pardon, mademoiselle, je suis un peu troublé... C'est peut-être ce qui m'empêche de comprendre très bien... Vous me dites que vous épouserez le duc de Largeay? Certainement, d'ici deux ou trois mois... Je ne suis pas très pressée, vous savez. Mais alors, mademoiselle, j'ai rêvé... Ne m'avez-vous pas dit... que vous m'aimiez. Eh bien!... sans doute. Et le duc, alors?... Vous ne l'aimez pas?

P. S. Mlle de Vannes est fiancée depuis un mois au duc de Largeay.

Le duc de Largeay poussa sans répondre un petit ricanement. La duchesse haussa les épaules et laissa tomber la causerie. A ce moment son landau était complètement arrêté; elle promena ses yeux sur l'allée des piétons. Elle aperçut d'abord un grand cuirassier qui lutinait une petite bonne et elle envia vaguement le bonnet et le fichu de la soubrette. Elle vit ensuite un jeune ouvrier robuste et bien découplé qui se dandinait les mains dans ses poches, en promenant ses regards dans la foule, comme sur un champ fertile en conquêtes. Elle le considéra avec un intérêt qui excédait les bornes de la curiosité pure et simple. Tout

Ma chère, reprit Largeay très vexé, quand on va dans le monde, on ne prend pas un complet de cent francs

Le duc de Largeay fut vivement contrarié