United States or Austria ? Vote for the TOP Country of the Week !


Je n'ai fait aucun reproche, me dit-il. J'ai fait semblant de ne m'être aperçu de rien, et je n'ai pas eu besoin d'arracher la promesse de ne pas danser avant un an; Césarine est venue d'elle-même au-devant de mes réflexions. Elle m'a raconté la soirée d'avant-hier; elle a doucement blâmé l'irréflexion, pour ne pas dire la légèreté de sa tante; elle m'a fait l'aveu qu'elle avait promis de m'engager

Nous fûmes amis intimes pendant deux ans, malgré le fossé que les années creusaient entre nous, et bien que l'emportement ou l'irréflexion lui aient fait faire plus d'une chose qui m'ulcérait, je ne l'en aimais pas moins comme un frère, et je versai assez de larmes pour remplir la bouteille

L'empereur, ayant une fois perdu de vue les vrais intérêts de la France, s'était livré, avec l'irréflexion et l'ardeur de la passion,

Car... vous, du moins, vous aviez pour excuse le peu d'importance de votre faute, et l'irréflexion de votre âge vous fermait les yeux sur le reste; tandis que moi, je devais savoir quel avenir je me préparais!... Ne partez pas,

La légèreté apparente du duc de Laval n'était pas de l'irréflexion, c'était de la grâce. Il avait l'instinct politique si honnête et si sûr qu'il n'avait pas besoin de penser, il lui suffisait de sentir. Le meilleur gentilhomme était en lui le meilleur diplomate. Doué de plus d'esprit naturel que son cousin le duc Mathieu de Montmorency, il avait moins d'ambition, ou plutôt il n'en avait aucune. Ce désintéressement d'ambition est un défaut selon le monde, qui le regarde comme une faiblesse de la volonté; en réalité c'est une force de la raison; cette abnégation personnelle laisse le sang-froid au coeur dans les affaires publiques, et par l

Et félicitons-nous, Simon: toi, d'être devenu mélancolique; et moi, d'avoir été anémié par les veilles et les dyspepsies. Félicitons-nous d'être débilités, car toi, bilieux, tu aurais été satisfait par l'activité du gentilhomme campagnard, et moi, nerveux délicat, je serais simplement distingué. Mais parce que l'activité de notre circulation était affaiblie, notre système veineux engorgé, tous nos actes accompagnés de gêne et de travail, nous avons mis l'âge mûr dans la jeunesse. Nous n'avons jamais connu l'irréflexion des adolescents, leurs gambades ni leurs déportements. La vie toujours chez nous rencontra des obstacles. Nous n'avons pas eu le sentiment de la force, cette énergie vitale qui pousse le jeune homme hors de lui-même. Je ne me crus jamais invincible. Et en même temps, j'ai eu peu de confiance dans les autres. Notre existence, qui peut paraître triste et inquiète, fut du moins clairvoyante et circonspecte. Ce sentiment de nos forces émoussées nous engage vivement

Et pourtant j'aime bien tendrement la jeunesse; comment faire pour ne pas aimer les enfants, et pour ne pas contempler comme un idéal l'âge de l'irréflexion, le mal n'est pas encore le mal, puisqu'il n'a pas conscience de lui-même?