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Quand je la connus, reprit Séverin d'une voix plus basse, elle avait tout ce qui peut charmer: esprit, beauté, douceur, talents, que sais-je!... Tout, hors la fortune, et c'était pour moi un bonheur de plus de lui rendre la situation et les jouissances qu'elle avait connues dans sa première jeunesse. Dire combien je l'aimais, serait impossible. J'étais jeune, ardent; j'avais conscience des dons que j'avais reçus, et je bénissais Dieu de pouvoir les prodiguer

Elle avait conservé ce qu'on appelait encore l'esprit des Mortemart; c'était son nom. Je lui plus; elle me fit connaître un genre de douceurs que je n'avais pas encore éprouvé. C'est la première personne de ma famille qui m'ait témoigné de l'affection, et c'est la première aussi qui m'ait fait goûter le bonheur d'aimer. Grâces lui en soient rendues!... Oui, je l'aimais beaucoup!

Raoul le repoussa d'abord avec une sorte de colère, puis, se précipitant dans ses bras et sanglotant avec bruit: Ah! dit-il, je l'aimais comme un enfant! Il se laissa tomber sur une chaise et y demeura accablé, la tête dans ses mains. Au bout de quelques minutes, il se releva, et d'une voix brève: Je me rappelle, dit-il, que c'est lundi aujourd'hui.

Se souvient-on qu'il fut jadis des coeurs? Se souvient-on qu'il fut jadis des roses? Elle m'aimait. Je l'aimais. Nous étions Deux purs enfants, deux parfums, deux rayons. Dieu l'avait faite ange, fée et princesse. Comme elle était bien plus grande que moi, Je lui faisais des questions sans cesse Pour le plaisir de lui dire: Pourquoi?

Oui, grand'mère, je le sais, et je devrais te remercier. Je ne devrais pas me plaindre et te faire souffrir de mon malheur, mais je n'ai pas le courage, vois-tu, grand'mère, de ravaler mes pleurs, de renfoncer en mon coeur mon chagrin. La douleur est plus forte que ma volonté. Je l'aimais tant!

«Depuis ce jour, elle ne m'accueillait qu'en tremblant, je devinais qu'elle avait peur. Et elle est si bonne, si douce, qu'un misérable séducteur aurait pu l'abandonner alors... Moi je l'aimais davantage. Je ne regrettais rien; j'avais seulement honte d'avoir abusé de la bonne confiance de la grand'mère. Et j'attendais impatiemment. Il y a quelques jours, qu'elle avais besoin de causer secrètement avec moi. Pour la première fois, elle me demandait un rendez-vous. Et, dans ma chambrette d'étudiant, elle consentit

Le motif véritable de m'inviter était-il, dans l'esprit de Mme de Guermantes (depuis que je ne l'aimais plus), que je ne recherchais pas ses parents quoique étant recherché d'eux? Je ne sais. En tout cas, s'étant décidée

Hélas! plût au ciel que cela fût vrai! répondit M. Minxit; mais une vérité déplorable que je ne puis dissimuler, c'est que ma fille est morte parce que je ne l'ai pas assez aimée. J'ai agi envers elle comme un exécrable égoïste: elle aimait un noble, et je n'ai pas voulu qu'elle l'épousât parce que je détestais les nobles; elle n'aimait pas Benjamin, et j'ai voulu qu'il devînt mon gendre parce que je l'aimais. Mais j'espère que Dieu me pardonnera. Ce n'est pas nous qui avons fait nos passions, et nos passions dominent toujours notre raison. Il faut que nous obéissions aux instincts qu'il nous a donnés, comme le canard obéit

Le lendemain, j'entendis sa confession, qui me fit frémir. Je ne l'aimais plus, moi, je fus sans indulgence; je l'humiliai, je la brisai jusqu'

Je connaissais M. Fleurissoire, reprit-elle. Bah! Oh! pas depuis bien longtemps. Mais je l'aimais bien. Il était si gentil, si bon... C'est même moi qui lui avait donné ses boutons de manchettes; vous savez, ceux dont on a lu description dans le journal; c'est ça qui m'a permis de le reconnaître. Mais je ne savais pas que c'était Monsieur votre beau-frère.