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Mis à jour: 20 octobre 2025
Au-dessous des rapides de Zongo, l'Oubanghi est navigable jusqu'
Le foreloper remonta la sente de quelques pas. Aussitôt la torche de s'éloigner. Le porteur s'était-il donc aperçu que ces trois étrangers venaient de se mettre en mouvement?... Voulait-on éclairer leur marche sous ces obscurs massifs de la forêt, les ramener vers le rio Johausen ou tout autre cours d'eau tributaire de l'Oubanghi?... Ce n'était pas le cas de temporiser.
Il ne faisait pas un mouvement, pas un geste, comme s'il eût été en état de complète hébétude. Max Huber s'approcha, et, peu respectueux envers ce souverain, de l'Afrique centrale, il le prit par les épaules et le secoua vigoureusement. Sa Majesté fit une grimace que n'eût pas désavouée le plus grimacier des mandrilles de l'Oubanghi. Max Huber le secoua de nouveau. Sa Majesté lui tira la langue.
Llanga, ses grands yeux attentifs, sa physionomie éveillée, semblait dire que, si Max Huber se hasardait sous ces bois, il n'aurait pas peur de l'y suivre. «Dans tous les cas, reprit John Cort, puisque Urdax n'a pas l'intention de la traverser pour atteindre les rives de l'Oubanghi... Non, certes, répliqua le Portugais. Ce serait s'exposer
L'Oubanghi, mon cher Max, que nous eussions également atteint en contournant la forêt, en suivant l'itinéraire de ce pauvre Urdax, et cela dans un confortable chariot où rien ne nous eût manqué jusqu'au terme du voyage!
Monsieur Max a raison, déclara Khamis. Vers le couchant, nous rencontrerons ce cours d'eau qui doit se jeter dans l'Oubanghi... D'accord, répliqua John Cort, mais nous les connaissons, ces rivières de l'Afrique, pour la plupart innavigables... Vous ne voyez que les difficultés, mon cher John... Mieux vaut les voir avant qu'après, mon cher Max!»
Par l'ouest, répondit Urdax, et sans trop allonger la route, en suivant sa lisière, nous rencontrerons l'Oubanghi aux environs des rapides de Zongo. Est-ce que de la traverser n'abrégerait pas le voyage?... demanda Max Huber. Oui... d'une quinzaine de journées de marche. Alors... pourquoi ne pas nous lancer
Merci, Max!...» En fin de compte, on abandonna aux oiseaux de proie les quadrumanes tués pendant la bataille. La forêt de l'Oubanghi possédait assez de ruminants et de volailles pour que l'on ne fît pas aux représentants de l'espèce simienne l'honneur de les introduire dans un estomac humain. Khamis éprouva de sérieuses difficultés
«Allons, s'écria Max Huber, ici comme ailleurs, dans la grande forêt de l'Oubanghi comme dans les capitales du monde civilisé, des gardes du corps, des cent-gardes, des prétoriens en faction devant le palais, et quel palais... celui d'une Majesté homo- simienne. Pourquoi s'en étonner, mon cher Max?...
«Décidément, c'est un parc, cette forêt de l'Oubanghi, déclara John Cort, un parc avec ses massifs arborescents et ses eaux courantes!... On se croirait dans la région du Parc-National des
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