Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 14 mai 2025
Il est vrai que l'Albanais est un guerrier dans l'âme, car voil
En ce moment commence une partie extrêmement curieuse: de chaque côté on va escompter les divisions futures de l'adversaire; l'Albanais regarde les deux alliés et se demande comment il mangera aux deux râteliers sans être lui-même mangé, en cultivant comme par le passé les méfiances réciproques; les deux alliés considèrent les Albanais et cherchent comment ils pourront semer la division entre eux pour les dominer par un de leurs hommes de confiance.
Depuis le XIVe siècle, ce sentiment national a fait ses preuves; lorsque la marée de la conquête turque passa sur tous les peuples des Balkans, le Slave ne paraissait plus être qu'une dénomination, le Grec ne semblait vivant que par la littérature et le phanar; seuls le Juif et l'Albanais maintenaient intacte leur nationalité et l'affirmaient: dans ses montagnes où il s'était retranché, le Shkipetar gardait sa langue, sa conscience nationale, même son type physique et sa race; quelques mélanges se produisaient bien avec les Slaves dans la vallée de Dibra ou avec les Grecs en
Cette propagande a d'abord un certain succès; jusqu'en 1908, les Jeunes-Turcs, amis des beys, dont ils ont besoin pour s'établir, laissent la population libre et celle-ci ne connaît et ne veut que l'albanais; au Congrès de Dibra, ils circonviennent les délégués de l'Albanie du Nord, qui ne s'inquiétaient guère du congrès et de ce qui s'y passait; ils persuadent les musulmans fanatiques de Scutari qui ne connaissent pas un mot de turc que, voter pour la langue turque, c'est voter pour le Padischah contre l'infidèle, et ainsi ils font proclamer contre le gré des délégués du Centre et du Sud que le turc doit devenir la langue d'enseignement dans les écoles albanaises.
Rien ne montre mieux que l'Albanais musulman est d'abord Albanais; car Scanderbeg, dont le souvenir est vivant dans l'Albanie entière, qu'est-ce autre chose que le dernier prince de l'Albanie indépendante en lutte contre le Turc, en même temps que le défenseur de la Croix contre le Croissant? On sait son véritable nom, Georges Castriote, surnommé Iskender-Beg ou prince Alexandre, du temps que, prisonnier de guerre des Turcs, il faisait ses premières armes en Asie Mineure; en 1443, il quitte avec des compagnons les camps turcs attaqués par les Hongrois; par surprise il reprend aux Turcs la ville que son père gouvernait, Kroia, et proclame la guerre sainte, la croisade contre le Turc; les autres chefs de clans le reconnaissent comme général et prince de la confédération albanaise
Mot du Jour
D'autres à la Recherche