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Fin des travaux topographiques. Un enterrement kirghize. 1er août. Journée de repos aux gorges d'Artchiar. On prend force bains d'eau et de soleil. On herborise dans les environs; des plantes rares enrichissent notre collection. Dans l'après-midi, une bande de loups traverse les coteaux. Nous leur envoyons quelques balles; ils se sauvent en hurlant.

Le contingent des femmes est en rapport avec la quantité des troupeaux que le Kirghize possède. C'est avec cette valeur marchande qu'il achète ses épouses.

Nous acceptons cependant, pour lui faire plaisir, quelques bols de thé et de lait. Avant de nous les offrir, un Kirghize chasse soigneusement avec une paille les corps étrangers qui flottent sur le liquide; après que nous les avons vidés, les bols sont léchés avec plaisir par les femmes, qui ne laissent pas perdre une goutte du liquide.

Il serait impossible de faire une évaluation, même approximative, de la quantité d'individus qui composent le peuple kirghize. On parle de 400 ou 500

Le Kirghize élève des chevaux non seulement pour les monter, mais aussi pour en tirer le koumiss. En général, tous les Orientaux raffolent de ce nectar, mais aucun n'en est aussi friand que le Kirghize. Il ne vit que de lui et que pour lui. Vouloir l'en priver, c'est comme lui ôter l'air qu'il respire.

L'accoutrement du Kirghize est très élémentaire. Par-dessus une chemise en cotonnade imprimée, aux manches démesurément longues, et un large pantalon également en toile, serré

À trois heures de l'après-midi, le prince, Zurbriggen et moi, accompagnés d'un cavalier kirghize, nous partons pour une excursion. C'est vers l'élégante aiguille d'Oustchiar que nous dirigeons nos pas. À la tombée de la nuit, nous bivouaquons

Chemin faisant, nous frôlons une nécropole kirghize. Le sol est éventré de trous, bosselé de buttes funéraires en argile battue, ou d'entassements de pierres. Les Kirghizes vénèrent leurs trépassés. Quand ils passent près d'un cimetière, ils ne manquent jamais de visiter les tombes de la famille, et d'y faire leurs prières. Si besoin est, ils s'arrêtent pour restaurer la sépulture.

Par les temps froids et en voyage, le Kirghize se protège cependant contre les intempéries par un ample tchiapann, sorte de grand pardessus matelassé, qui cache toute sa personne. Selon la température, il en porte un, deux ou trois, et même davantage, s'il le faut.

Sur une petite terrasse du rivage, quelque chose d'insolite attire notre attention. C'est un tombeau kirghize formé par des troncs d'arbres entrecroisés, au centre duquel s'élève une pyramide de cailloux.