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Mis à jour: 11 juin 2025


Nous arrivons chez un des notables de la ville, Kiamil bey, le bey le plus influent de Gostivar, qui groupe autour de lui tous les grands propriétaires albanais et qui d'ailleurs était assez hostile aux Jeunes-Turcs, mais il est en ce moment absent; un autre, Yachar bey, est au contraire

Constantinople, le 25 janvier 1913. La Turquie est décidément le pays des grosses surprises, des imprévus sensationnels. Bien malins sont les étrangers qui prétendent la connaître quand les gens qui y sont nés et y ont vécu se laissent eux-mêmes surprendre par les événements. Il y a six mois, au moment le cabinet Saïd pacha, appuyé sur le Comité Union et Progrès, qui venait de faire aboutir triomphalement les élections en étouffant ses adversaires, semblait inébranlable, il fut renversé en quelques jours; la dissolution de la Chambre, la dispersion des clubs unionistes, semblèrent marquer la fin du tout-puissant Comité. Après la chute politique du parti vinrent les chutes personnelles de ses chefs les plus influents, dont les uns prirent la fuite et les autres furent emprisonnés, après avoir été traqués et poursuivis dans les rues. Il semblait bien que l'Union et Progrès ne se relèverait jamais de ce coup et Kiamil pacha, l'adversaire déclaré du Comité, paraissait devoir garder longtemps le pouvoir, lorsque, patatras!... en moins d'un quart d'heure, presque sans aucun concours militaire, le souffle puissant d'Enver bey renversa comme un château de cartes le grand cabinet, qui était remplacé instantanément par un ministère composé des partisans les plus marquants de l'Union. La Turquie, qui semblait résignée

Kiamil bey m'entraîne; il appelle un ami et un serviteur et ensemble nous sortons de la ville; bientôt nous approchons d'une pelouse unie; comme fond, de grands arbres découpent leur feuillage sur le ciel adouci; derrière nous, le soleil couchant prolonge nos silhouettes fantastiques et dore des pierres blanches nombreuses et pressées comme une armée, droites et piquées en terre comme de minuscules mausolées; dans leur rang, des cultivateurs passent de retour du travail et des ânes broutent sans hâte dans la paix du soir. Kiamil me dit: «Voyez, c'est notre cimetière; nous le traversons pour aller

Sur le flanc de la montagne, un bâtiment d'un étage apparaît: c'est le monastère; par un sentier facile, on y atteint sans peine et Kiamil me présente aux moines. Ceux-ci sont peu nombreux, et les constructions sont plus que suffisantes pour eux. La tékié n'est qu'une maison de l'ordre des Becktachi, dont le centre religieux est

Après ce plantureux dîner, les chandelles sont enlevées, les serviteurs sortent. Kiamil et Hassan me souhaitent bon sommeil et la nuit coule, coupée par les arrivées des caravanes lointaines qui se pressent pour être au lever du soleil

Le soir est venu; les femmes de Derwisch, voilées de blanc ou de noir avec un soin extrême, viennent de rentrer de leur promenade journalière; tandis que Derwisch va les rejoindre au haremlik, Kiamil me fait entrer au selamlik et me montre le lit qu'on m'a apprêté sur des tapis; puis il m'invite

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