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Mis à jour: 4 juillet 2025


Leur ramage la réveillait aussitôt que le soleil glissait ses rayons par le grillage de bois doré de sa petite fenêtre. Et vite, elle se levait et descendait au jardin. Elle y faisait ses ablutions dans le petit ruisseau sous deux ou trois grands saules que Mansour avait plantés, quand elle était toute petite, et qui maintenant étendaient leurs bras chevelus jusque sur le toit du haouch.

Il resta de longues heures, immobile, étudiant les lieux, comme un chef de goums, près d'un douar qu'il veut raser; il guetta les allées et venues du haouch, les chiens et surtout la chèvre. Elle vint brouter les touffes de thym, près des roseaux; il la saisit, comme la veille, et lui attacha aux cornes un second «je t'aime» qu'il tenait tout prêt.

Parfois, lorsqu'elle jouait sur le seuil du haouch, il l'appelait, et l'enfant accourait, toute rieuse. Il la prenait sur ses genoux, passait la main sur son front, mesurait la longueur de ses cheveux, se mirait dans ses grands yeux noirs, souriait

Donc, caché dans les roseaux, le plus près possible du haouch, il attendait patiemment. Il agissait avec prudence, il avait tâté le terrain la veille, et, incertain de la réussite, il se demandait ce qui allait arriver. Bientôt la porte s'ouvrit, et il vit paraître la blanche silhouette d'Afsia.

Mais Maaza, calme et immobile, ne s'était pas rendue coupable de ce dont on l'accusait. Docile et patiente, elle attendait que les mains de sa jeune maîtresse eussent repris la besogne, tandis que la vierge du haouch, immobile aussi, mais le coeur agité, venait, pour la première fois, de mentir.

Le haouch était l

Lorsque le disque radieux sembla effleurer la montagne, Omar regarda le haouch. Il vit le maître debout sur la porte et paraissant fouiller du regard tous les coins du marais. Cette petite fille serait-elle une sotte, pensa-t-il, et m'aurait-elle trahi? Mais presqu'aussitôt il la vit paraître et se diriger du côté du jardin.

Oui, le haouch était perdu dans les noires profondeurs. Il avait rayonné trop longtemps dans la plaine, avec son toit rouge et ses murailles blanches et sa joyeuse oasis verte. Il avait vibré trop longtemps sous les gais éclats de son hôtesse, les gais chants de ses oiseaux. C'était assez. Voil

Et, depuis ce temps, le haouch de la plaine d'Ain-Chabrou est triste comme une fosse qui attend son mort. Cependant, de même qu'autrefois, le soleil le caresse, l'oasis verdoie, les chants des oiseaux éclatent dans les buissons, et le ruisseau s'en va courant sous les saules. Mais les grandes herbes sauvages ont envahi le seuil; la mousse, semblable

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orneront

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