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Je suis de Saint-Omer, en Artois, et mon nom est Jacques Grinedal, autrement dit Belle-Rose, sergent de sapeurs au régiment de La Ferté. Eh bien, Belle-Rose, vous avez un ami. Les honnêtes gens se devinent au regard.

Belle-Rose, effaré, regardait M. de Luxembourg. Eh! parbleu! tu es le fils de Guillaume Grinedal! le fauconnier. N'ai-je pas vu la petite maison en dehors du faubourg? Vous! s'écria Belle-Rose, qui,

Il en est mille! répliqua Cornélius, dont le visage rayonnait de bonheur. J'ai vu votre père, le digne Guillaume Grinedal; il m'appelle son fils; j'ai vu Pierre, qui veut

Sergent Belle-Rose, approchez! s'écria-t-il. Belle-Rose fit dix pas en avant. Jacques Grinedal, dit Belle-Rose, sergent dans la compagnie des canonniers, continua M. de Nancrais, le roi notre maître, par une marque toute-puissante de sa bonté, te quitte et décharge de la peine de mort que tu as encourue pour crime de désertion, et permet que tu reprennes l'habit et les insignes de ton grade.

Guillaume Grinedal, ou le père Guillaume, comme on l'appelait familièrement, était bien le meilleur fauconnier qu'il y eût dans tout l'Artois; mais depuis longtemps déj

Ah! c'est vous, Grinedal? dit M. de Luxembourg; arrêtez-vous une seconde pour me dire le nom du soldat qui a mis le feu

Eh bien, monsieur le duc, s'il est vrai que vous vous souveniez de cette nuit passée sous le toit de Guillaume Grinedal, permettez-moi de ne pas vous demander d'autre preuve de votre bienveillance que la vie de M. de Nancrais. Encore! Toujours!

Pourquoi me parlez-vous ainsi? dit-elle; n'avez-vous pas été plein de tendresse pour moi et ne m'avez-vous pas aimée et protégée? M. d'Albergotti sourit tristement. J'étais près de la maison de Guillaume de Grinedal, un soir qu'un jeune homme se mourait de désespoir entre deux jeunes femmes qui pleuraient. L'une avait le costume d'une villageoise, l'autre portait le voile de mariée.

Le coeur me bat et les oreilles me tintent, dit le pauvre père. Ah! oui, maintenant, un bruit sourd, saccadé, continu! Il approche... c'est le galop d'un cheval! Oh! le brave enfant! s'écria l'étranger avec explosion. Guillaume Grinedal ne dit rien, mais découvrant son front blanchi par les années, il leva les yeux vers le ciel et pria.

A quelques centaines de pas de la maisonnette, la route faisait un coude et gravissait un monticule. Arrivé au sommet, Jacques se retourna. Sur le seuil de la porte, Guillaume Grinedal était debout, et près de lui, agenouillés sur la terre, Pierre et Claudine tenant ses mains entre les leurs. Derrière lui, Jacques laissait tout son bonheur, tout ce qu'il avait aimé: le jardin plein d'ombre et de fraîcheur, la tranquille retraite il avait bégayé sa première prière et rêvé ses premiers rêves d'amour; les grandes campagnes qui avaient protégé son âme de leur solitude et de leur sérénité; le vaste château, voilé de vieux ormeaux, si souvent il avait soupiré, sans savoir la cause de ses soupirs, aux bruits innocents de deux lèvres enfantines chantant une chanson du pays. Les boeufs fauves égarés dans les grasses prairies, les taureaux ruminant