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Il y a eu dimanche dernier, dans la salle de la Sorbonne et sous la direction de M. Hubert, le digne successeur de Wilhem, une séance solennelle de l'Orphéon. Il y avait la six cents, sept cents exécutants peut-être, inspirés par le même souffle et animés du même esprit. Un choeur de Berton, un hymnode Gossec, deux marches instrumentales de Mozart et de Chérubini, disposées en vocalise, et plusieurs morceaux écrits par Wilhem, y ont été exécutés avec une exactitude, une précision, et surtout une délicatesse de nuances qu'on chercherait en vain dans nos établissements musicaux les plus richement dotés par le gouvernement ou par le public, au Théâtre-Italien, par exemple, ou

Gossec avait fait les chants, Chénier les paroles. On avait, tant bien que mal, en deux jours, bâti dans le choeur fort étroit de Notre-Dame un temple de la Philosophie, qu'ornaient les effigies des sages, des pères de la Révolution. Une montagne portait ce temple; sur un rocher brûlait le flambeau de la Vérité. Les magistrats siégeaient sous les colonnes. Point d'armes, point de soldats.

Cette grande pépinière de virtuoses, toutes les parties de l'art musical étaient enseignées par les artistes les plus habiles, sous l'inspection des Méhul, des Chérubini, des Gossec, des Le Sueur, rivalisa dès sa naissance avec les plus célèbres écoles d'Italie; c'est elle qui, tout en fournissant

Un jeune musicien français nommé Gossec fut alors chargé de le composer. Mais comment Gluck a-t-il consenti