United States or Tunisia ? Vote for the TOP Country of the Week !


J'ai même cessé de faire des vers, autrefois les productions de ma muse vous amusaient, Nicolas Vsévolodovitch, vous vous souvenez de certaine pièce sur une bouteille? Mais j'ai déposé la plume. Je n'ai écrit qu'une poésie, qui est pour moi le chant du cygne, comme l'a été pour Gogol sa Dernière Nouvelle. À présent, c'est fini. Quelle est donc cette poésie?

Durant cette saison, mon opéra fut donné huit fois. Loin d'y gagner, l'opéra y perdait. Tout d'abord on défigurait Gogol ; en outre la scène n'avait plus de sens, car Levko n'avait plus de choix pour deviner la belle-mère; enfin, la forme musicale y perdait, et l'intention de l'auteur était annihilée.

Elle ne put aller plus loin; les sanglots étranglèrent sa voix. Foma la baisa sur le front. Il avait aussi les larmes aux yeux. Enfants de mon coeur, s'écria-t-il, vivez, épanouissez-vous et, aux moments de bonheur, souvenez-vous du pauvre exilé! À mon sujet, laissez-moi vous dire que l'adversité est peut-être la mère de la vertu. C'est Gogol qui l'a dit, je crois.

Si Mlada souffre de l'insuffisance du développement de la partie dramatique, en revanche, la partie fantastique et mythologique de la Nuit de Noël étouffe le léger comique du sujet de Gogol bien plus sensiblement que dans la Nuit de Mai. L'opéra-légende Sadko est plus heureux sous ces rapports que ses deux prédécesseurs; le sujet légendaire et fantastique de Sadko n'a pas de prétention purement dramatique par son origine même: ce sont des tableaux d'un caractère épique, fabuleux. Le côté réel comme le côté fantastique, le côté dramatique comme celui de mœurs se trouvent en complète harmonie entre eux. Le réseau contrepointique, plus menu dans les deux opéras précédents et dans les œuvres orchestrales plus anciennes, commence ici