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Quelle beauté! Quelle tristesse! O reine inconsolée, tu gis morte au milieu du charme des ruines, seule parmi toutes tes soeurs, car du moins le roi guerrier de l'Italie a franchi la plus fière des portes de Rome et a porté la couronne dans les temples orgueilleux de la Ville Eternelle et fait retentir de son nom les sept montagnes.

Il parla ainsi et renvoya les autres rois, sauf les deux Atréides, le divin Odysseus, Nestôr, Idoméneus et le vieux cavalier Phoinix, qui restèrent pour charmer sa tristesse. Mais rien ne devait le consoler, avant qu'il se fût jeté dans la mêlée sanglante. Et le souvenir renouvelait ses gémissements, et il disait: Certes, autrefois, ô malheureux, le plus cher de mes compagnons, tu m'apprêtais toi-même, avec soin, un excellent repas, quand les Akhaiens portaient la guerre lamentable aux Troiens dompteurs de chevaux. Et, maintenant, tu gîs, percé par l'airain, et mon coeur, plein du regret de ta mort, se refuse

Je gis au lit d'amertume et doleur, Livré

Comment, amour incorruptible, T'exprimer avec vérité? Grain de musc qui gis, invisible, Au fond de mon éternité! A l'ange,

Serais-je épouvanté de te laisser sous terre? Et navré de partir, sans pouvoir t'assister Dans la nuit formidable tu gis solitaire, Penserais-je

Las je souloie estre jadis d'ermines Toute fourree et de fins menus vers Et maintenant je porte les vermines Et me rongent les gros et menus vers La fin des sumptueux edifices Las je souloie avoir mes beaulx logis En hauls palais chambres et lis parfons Et en ung coffre a present desclos gis Desoubz la terre ou les vers sont au fons La fin du demainne terres possessions et revenues

Je jure Dieu, répondit-on, et par la naissance de qui Votre Grâce voudra désigner, je jure, seigneur don Quichotte de la Manche, que je suis votre écuyer Sancho Panza, et que je ne suis jamais mort en tous les jours de ma vie. Mais, ayant abandonné mon gouvernement pour des choses et des causes qui ne peuvent se raconter en si peu de paroles, je suis tombé dans ce souterrain, je gis encore, et le grison avec moi, qui ne me laissera pas mentir,

[p.119] D'un olivier sous la ramure ; 1839 Cette fois large est la blessure. Longtemps je gis sans remuer, Et quand je peux m'évertuer Je prends la flèche pour l'extraire; Mais pour rien que je pusse faire, Le dard en mon flanc est resté, Et j'ai le fût tout seul ôté. Sur mon séant lors je me dresse, Dévorant ma sombre tristesse; Je vois qu'il me faut moult souffrir, Car la plaie accroit mon désir De cueillir la divine rose; Et cependant l'archer dispose Encore un trait de grand'beauté. Je dus bien être épouvanté, Car échaudé l'eau froide avise; Ce quatrième a nom Franchise. Mais de rien n'étais soucieux, Et devant moi j'aurais des cieux Vu pleuvoir flèches pêle-mêle, Glaives, rochers, dru comme grêle, J'eusse voulu la rose avoir. D'Amour le suprême pouvoir Me donnait et coeur et courage De braver ses coups et sa rage. Alors sur mes pieds medressai, Faible, abattu, comme un blessé; De l'archer bravant la menace, Je me traînai parmi la place Vers le rosier mon coeur tend. Mais épines y avait tant, Ronces, chardons

[Note 37: Gis, abréviation corrompue et populaire de Jésus, venant des lettres J.H.S., qui servaient seules

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus, La rouge courtisane aux seins gros des batailles, Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus! Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères, Paris! quand tu reçus tant de coups de couteau, Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires, Un peu de la bonté du fauve renouveau,