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«Vous avez sans doute entendu parler de l'abbé Galiani qui fut homme d'esprit, quoique érudit, ou érudit, quoique homme d'esprit. Il est du nombre de ceux qui prétendent que Polichinelle n'est qu'un homme nouveau.

L'abbé Galiani, dans la tête duquel chaque explication

Les folies de cet homme, les contes de l'abbé Galiani, les extravagances de Rabelais, m'ont quelquefois fait rêver profondément.

L'abbé Galiani, qui a observé tout ceci plus souvent et encore mieux que moi, et qui, de plus, se fondait sur l'autorité de son oncle, archi-chapelain du roi, et qui, par ses relations avec tout le clergé, pouvait être encore plus instruit que moi, prétendait que cette relique était si ancienne qu'on en avait absolument perdu la véritable histoire, que le clergé de Naples agissait de bonne foi, qu'il ignorait parfaitement le secret de ce tour de passe-passe, et qu'il s'opérait vraisemblablement par la chaleur extérieure, et peut-être par un certain coup de main prescrit ou accidentel.

«Les philosophes du dernier siècle, avec lesquels Galiani était intimement lié, avaient introduit dans la critique de l'histoire un scepticisme qui en détruisait le merveilleux. Polichinelle n'est pas le seul personnage important

Il était de famille noble. Officier d'artillerie dès ses jeunes années, il avait donné sa démission lorsque, quatre ans auparavant, le gouvernement était entré dans la voie sanglante et despotique ouverte par l'exécution d'Emmanuele de Deo, de Vitagliano et de Galiani. La république proclamée, il avait demandé

Seulement, la première conférence du messager devait avoir lieu avec les patriotes napolitains, qu'il fallait avoir grand soin de ne pas compromettre; car, si l'uniforme et la qualité de Français sauvegardaient l'officier, rien ne les sauvegardait, eux; et l'exemple d'Emmanuel de Deo, de Galiani et de Vitaliano, pendus sur un simple soupçon de connivence avec les républicains français, prouvait que le gouvernement napolitain n'attendait que l'occasion de déployer une suprême rigueur et ne manquerait pas cette occasion si elle se présentait. La conférence terminée, elle devait être transmise dans tous ses détails

André Vitagliano, le sixième, était un beau et charmant jeune homme de vingt-huit ans, qu'il ne faut pas confondre avec cet autre martyr de la liberté qui mourut, quatre ans auparavant, sur le même échafaud qu'Emmanuele de Deo et Galiani.

L'abbé Galiani étoit, de sa personne, le plus joli petit arlequin qu'eût produit l'Italie; mais sur les épaules de cet arlequin étoit la tête de Machiavel.

Cette chapelle, qui n'est autre chose que la succursale de la prison, n'avait pas servi depuis les exécutions d'Emmanuele de Deo, de Galiani et de Vitagliano. Le procureur fiscal Guidobaldi la visitait, l'examinait et y faisait faire des réparations. Il devait s'assurer des serrures, des verrous et des anneaux scellés dans le plancher, et reconnaître s'ils étaient d'une solidité