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Par tout le haut de la ville arabe, entre les merceries, les épiceries et les fruiteries des incorruptibles Mozabites, puritains mahométans que souille le seul contact des autres hommes, et qui subiront, en rentrant dans leur patrie, une longue purification, s'ouvrent tout grands des débits de chair humaine, l'on est appelé dans toutes les langues.

C'est dans une rue aux bâtisses misérables et rustiques, aux cours emplies de volailles, aux fruiteries, dont la porte est garnie de petits balais de plumes noires: une rue

La plupart des Parisiens ne doivent guère mieux connaître la «zone» que le musée du Louvre. Si l'on s'évade de la capitale par le chemin de fer, cette bande de terrain de 250 mètres de largeur qui entoure le mur d'enceinte est franchie en quelques secondes; elle apparaît assez loin des rails, semblable aux terrains vagues ou irrégulièrement construits qui marquent presque toujours l'approche d'une grande ville. Si on gagne la banlieue en voiture ou en tramway, on se fait une idée très approximative de la région que le gouvernement de Louis-Philippe greva de la servitude militaire non ædificandi. Devant les portes, tantôt désertes, tantôt encombrées d'une file de voitures attendant un regard de l'octroi, le glacis des fortifications étale sa verdure triste et maculée, animé, certains jours, par le grouillement d'un marché aux puces. A peine a-t-on aperçu en bordure du gazon la ligne des baraques, éparses ou serrées les unes contre les autres derrière une palissade de fortune arrivant presque au niveau de leurs toits, qu'on trouve une voie relativement large, en beaucoup d'endroits sillonnée de tramways, jalonnée par des bâtisses modestes: épiceries, fruiteries ou guinguettes qui transportent l'imagination dans un village quelconque,