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Francia était piquée. Elle voulait réellement partir. Mourzakine, qui en avait douté jusque-l

Mon papa Moynet, dit Francia, humiliée et brisée, je n'ai jamais été si bas que ça. Je n'ai jamais rien voulu recevoir de vous et de ceux qui travaillent avec peine et sans profit. Voil

Francia, restée seule, sentit que son cerveau se troublait. Elle descendit au jardin et se promena sous les grands arbres sans savoir elle était: elle s'imaginait par moments entendre le canon; mais ce n'était que l'afflux du sang au cerveau qui résonnait dans ses oreilles. Paris était tranquille, tout devait se passer en luttes diplomatiques et, après une dernière velléité de combat, Napoléon devait se résigner

Francia et son frère se placèrent loin d'eux au fond de l'établissement,

Je voudrais bien savoir l'heure, pour vous dire adieu aussi. Je ne sais pas l'heure, Antoine, je ne peux pas décider l'heure... Je vous dis adieu tout de suite. J'aurais voulu voir votre maman. Est-ce qu'elle va rentrer dans votre loge? Je ne sais pas! dit Francia, inquiète et impatientée. Qu'est-ce que ça vous fait de la voir? Vous ne la connaissez pas!

Partons! dit Francia en prenant le bras de son frère. Tu vois comme le prince est bon; il nous sauve la vie et l'honneur!

Francia cacha sa figure dans ses mains, et fondit en larmes. La vie sociale se déroulait devant elle pour la première fois. La vitalité de sa propre conscience faisait un grand effort pour se dégager sous l'influence inattendue de ce frère avili jusque-l

Francia était dans une petite chambre humide et misérable, qui ne recevait de jour que par une cour de deux mètres carrés, sorte de puits formé par la superposition des étages, et imprégné de toutes les souillures et de toutes les puanteurs des pauvres cuisines qui y déversaient leurs débris dans les cuvettes des plombs. C'était la chambre de Moynet, il n'en avait pas de meilleure

Francia mesura l'abîme elle était tombée. La fièvre faisait claquer ses dents. Elle sentait son coeur aussi glacé que ses membres. Elle repassa dans son esprit encore lucide tous les événements de la soirée: la soumission avec laquelle Mourzakine l'avait abandonnée au ravisseur était pour elle le plus poignant affront. Guzman lui était infidèle aussi, lui; mais il lui faisait encore l'honneur d'être brutalement jaloux. Il l'eût tuée plutôt que de la céder

Et Antoine soupira bruyamment en croyant dissimuler son chagrin. Francia comprit ce soupir: Antoine se disait qu'il ne pouvait plus aspirer