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Mis à jour: 6 juillet 2025
En ce moment, Yvonne et Jahoua atteignaient Fouesnan, dont la population tout entière dansait joyeusement autour d'un immense brasier.
La nuit descendait rapidement. Du côté de Fouesnan, la fusillade augmentait d'intensité. A peine le cheval emportant Yvonne et son ravisseur avait-il fait deux cents pas, que ce dernier aperçut deux ombres se mouvant sur la route d'une façon bizarre. Que diable est cela? murmura-t-il en ralentissant un peu le galop de sa monture.
J'étais prévenu depuis huit jours de l'arrêté que le département allait rendre, répondit le chef si connu des rebelles de l'Ouest, et je suis venu seul dans la Cornouaille pour savoir ce que les gars voudraient faire... Eh bien! tu as vu que, pour le premier jour, cela n'avait pas trop mal marché? Oui. Ceux de Fouesnan ont agi solidement, et tu les as bien secondés.
Parmi les jeunes filles, on distinguait Yvonne, plus triste encore que ses compagnes. Le vieil Yvon et les autres vieillards accompagnaient les recteurs et les vicaires précédés du bon prêtre de Fouesnan. On déposa le cercueil sur l'estrade. Quatre prêtres demeurèrent dans la chapelle pour veiller le corps. Puis la foule s'écoula tristement.
Entre Fouesnan et Quimper, sur les rives de l'Odet, au sommet d'une colline dominant le pays, s'élevait jadis un château seigneurial dont il ne reste aujourd'hui que des ruines pittoresques. A l'époque vers laquelle nous avons fait remonter nos lecteurs, c'est-
Seulement, avoue une chose. Laquelle? C'est que ta passion subite pour la jolie Yvonne de Fouesnan, la fiancée de ce rustre, te tient plus au coeur que tu ne voulais en convenir ces jours passés?
Le pieux recteur de Fouesnan voulut même leur prodiguer les consolations de la parole. On tenta de les arracher
Une demi-heure avant que les gendarmes ne pénétrassent dans le village de Fouesnan, Jahoua, le fiancé de la jolie Yvonne, suivait en trottant sur son bidet ce chemin des Pierres-Noires, dans lequel il avait couru jadis un si grand danger. L'amoureux fermier, tout entier aux rêves enchanteurs que faisait naître dans son esprit la pensée de son prochain mariage, chantonnait gaiement un noël, laissant marcher son cheval
Suivant les instructions qu'il avait reçues, il devait éviter, autant que possible, l'effusion du sang. Mais, avant tout, il avait mission d'arrêter les prêtres insermentés et de les ramener, coûte que coûte, dans les prisons de Quimper. Il improvisa donc une petite harangue arrangée pour la circonstance, et dans laquelle il s'efforçait de démontrer aux habitants de Fouesnan que, si la nation leur enlevait leur recteur, c'était pour le bien général. En 1791, on n'avait pas encore pris l'habitude de mettre: la patrie en danger. Les Bas-Bretons écoutèrent paisiblement cette harangue, pour deux motifs: Le premier, et c'est l
Trois jours après le dernier de ceux pendant lesquels se sont passés les divers événements qui ont fait le sujet des précédents chapitres, les cloches de l'église du petit village de Fouesnan, lancées
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