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Mis à jour: 17 juillet 2025


Le soir venu, le mercanti m'annonce que Fermaille trouvera moyen de s'échapper du camp, et que nous pouvons nous attendre

Cependant, la Justice militaire (qui relève de la Direction de la Cavalerie) ne reste pas inactive. Le Conseil de guerre, au chef-lieu, juge Fermaille. Le malheureux avoue, bégaye presque. Je dépose froidement, implacablement; quelque chose encore me crispe, me force

La vie du nommé Fermaille est donc brisée. Et pourquoi pas? Puisque les citoyens acceptent le système militaire actuel, qu'ils l'acceptent avec toutes ses conséquences. Ce n'est pas fini. Je vais faire du service. J'en fais. Je me reprends ou plutôt, pour la première fois, je me prends de goût pour ma profession. En peu de temps, j'acquiers dans le régiment une réputation épouvantable.

Le mercanti, sans bruit, a attelé une sorte de tapecul. Il est une heure du matin comme nous partons, Fermaille, moi, et un jeune Maltais qui sert de domestique au mercanti, et qui doit ramener la voiture. Le petit cheval ne va pas mal, et il n'est guère plus de trois heures lorsque nous entrons dans Bône. Un peu avant d'arriver

D'ailleurs, peu de temps pour s'amuser. Les conscrits sont arrivés récemment, et font leurs classes; un certain nombre de Parisiens parmi eux. (A propos, Paris a présenté au dernier tirage au sort 18.000 jeunes gens, sur lesquels 11.000 seulement ont été reconnus propres au service militaire. Si la population décroît en quantité, on peut dire qu'elle ne laisse pas de décroître en qualité.) De plus, un certain nombre de réservistes ajournés, dont plusieurs Parisiens aussi, ont été versés dans ma compagnie; bruyants, fanfarons, sans morale et sans façons. L'un d'eux, un ouvrier d'art, un ciseleur je crois, nommé Fermaille, m'amuse pas mal; je ne le lui laisse pas voir, naturellement. Mon lieutenant, l'autre jour, m'a dit que ce Fermaille a amené avec lui une petite femme rigolote, connue

Je viens. Fermaille, avec des remerciements infinis, m'offre de me rendre les 20.000 francs immédiatement. J'accepte. Comme j'empoche la somme, il me demande si je crois qu'il pourra un jour rentrer en France. Je lui réponds que je prendrai des informations et l'aviserai. La Môme-Chichi, tout émue d'une pareille condescendance, m'admire. Moralement, elle s'agenouille devant moi.

Mot du Jour

qu'oublieuse

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