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Mis à jour: 22 juin 2025
Ouvrir la porte de sa terrasse et apercevoir devant soi le tombeau de la sainte Fatmah, au pur lever du jour, est un saisissement rare: par-dessus les arbres tout poudrés de corail, les grenadiers tout rouges de fleurs, un monument d'une grâce orientale presque outrée et qui du haut en bas brille comme les robes du Chah-Abbas; des pointes d'or, des coupoles d'or; des ogives bleues ou roses; des flèches et des tourelles aux reflets changeants comme en ont seuls les oiseaux des îles; et derrière tout cela, des ruines et le morne horizon des solitudes.
Mes yeux, qui ont vu tant de choses, ne se rappellent rien d'aussi étourdissant ni d'aussi fantastique, rien d'aussi éperdument oriental que cette apparition du tombeau de la sainte Fatmah, un soir de mai, au sortir d'une nef obscure.
Un rayon de soleil, entre deux averses, nous montre, sur la droite de notre route, un dôme d'or brillant qui rappelle celui du mausolée de Fatmah: c'est cette mosquée de Chah Abd-ul-Azim, également très sainte et refuge inviolable pour les criminels de la Perse, où le Chah Nasr-ed-din, il y a une dizaine d'années, tomba sous le poignard d'un aventurier.
Jeudi, 24 mai. Départ de grand matin, afin d'arriver ce soir dans la ville de Koum, réputée pour sa mosquée revêtue d'émail d'or, où repose la sainte Fatmah, petite-fille du Prophète.
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