Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 9 mai 2025


«Il faut que je rie de ces esthéticiens, dit Goethe; qui se tourmentent pour enfermer dans quelques mots abstraits l'idée de cette chose inexprimable que nous désignons sous cette expression: le beau.

On a discuté, entre esthéticiens, pour savoir s'il peut y avoir autant de poésie dans ce qui est artificiel que dans ce qui est naturel. Quelques puristes estiment que l'homme, avec son industrie encombrante, ne peut que faire tache au milieu des libres productions de la nature: aies en croire, toute poésie fuirait devant cet être brutal, brusque et accapareur; il n'interviendrait que pour rompre l'harmonie des choses. Pourquoi l'homme gâterait-il forcément la nature? Il en fait partie. Des travailleurs dans les champs, le laboureur penché sur sa charrue, des marins sur la grève, un pâtre dans les prés de la montagne ne rompent pas l'harmonie d'un paysage. Ce qui fait fuir la rêverie, c'est ce qui est grossier, c'est-

On parle trop souvent de ce sentiment du beau comme d'un sentiment simple et irréductible, aussi déterminé que l'est par exemple la sensation du bleu ou du rouge, et tellement caractéristique de la beauté qu'il nous la ferait reconnaître par sa seule présence; quelques esthéticiens iront même jusqu'

L'idée de beauté n'a jamais été dissociée que par les esthéticiens; le commun des hommes s'en donne la définition de Stendhal. Autant dire que cette idée n'existe pas et qu'elle a été absolument dévorée par l'idée de bonheur, et du bonheur sexuel, du bonheur donné par une femme. C'est pour cela que le culte de la beauté est suspect aux moralistes qui ont analysé la valeur de certains mots abstraits. Ils traduisent cela par culte de la luxure, et ils auraient raison si ce dernier terme ne contenait une injure assez sotte pour une des tendances les plus naturelles

Mot du Jour

simoniaque

D'autres à la Recherche