Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 10 juin 2025
Il y a des traces d'obscurité spontanée dans la poésie de Max Elskamp et aussi des traces de préciosité: l'expression, qui est toujours originale, l'est parfois avec gaucherie.
Le second livre des visions de Max Elskamp, en une légende «un peu plus dorée» salue la Vierge, mais la Vierge de Flandre, et il monte
ce qu'il y a au fond des hommes muets et l'obscure chanson chantée en ces âmes qui sont tout de même des églises? Cette obscure chanson, M. Elskamp la devine et la transpose, sous la protection de Saint-Jean-des-Harmonies; il est tout musique, tout rythme; on dirait ses vers presque toujours modelés sur un air; parfois trop sévèrement, car poésie et musique c'est très différent, et il en résulte que le poète sacrifie la poésie
Max Elskamp est un miniaturiste catholique des siècles passés, égaré parmi nous. La Louange de la Vie célèbre les petites gens de Flandre, leurs vieilles coutumes, leurs pieuses manies, avec une précision attendrie. Ce livre a l'allure simple et enfantine des vieilles chansons populaires. Il en a aussi le rythme monotone et las. Répétitions voulues des mêmes mots, constructions étranges et parfois incohérentes des phrases, souci de commencer souvent un poème par les adverbes «or» ou «car», toutes ces modalités donnent
M. Elskamp est familier avec les anges; on dirait qu'il y en a toute une légion répandue autour de son rêve; il les interpelle, il leur fait des aveux et des prières; il les voit, il voit que les oiseaux leur mangent dans la main: poète, ces oiseaux, ce sont vos vers.
Cette vie nouvelle bourdonne dans le coeur et dans la poésie de Max Elskamp, et dans le jardin bêché et semé de ses mains, dans le jardin fleuri par son désir. Si l'arrosoir du jardinier semble avoir été quelquefois rempli
Tels emblèmes peints comme enluminures dans les missels de M. Max Elskamp sont d'une obscurité magnifique et qui fait rêver longuement.
Voici, une âme de Flandre et d'en haut. Dans les campagnes nues ou dans les cathédrales fleuries, qu'il regarde la mélancolie de l'Escaut jaune et gris ou la sérénité des vieux vitraux couleur de mer, qu'il aime les douces Flamandes aux bras nus ou Marie-aux-cloches, Marie-aux-îles, Marie des beaux navires, Max Elskamp est le poète de la Flandre heureuse. Sa Flandre est heureuse, parce qu'il y a une étoile
On peut aller sans peur vers Max Elskamp et accepter la corbeille de fruits qu'il nous offre dorés «par un printemps très doux», et boire au puits qu'il a creusé et d'où jaillissent «des eaux heureuses», des eaux fraîches et pleines d'amour. On mangera et on boira de la grâce et de la tendresse.
Aux côtés de Max Elskamp se rangent d'autres poètes catholiques. Thomas Braun chante les bénédictions de la maison, de la famille, des aliments, des pauvres, des malades, des insectes, des animaux, de tout ce qui rit, pleure et vit, avec une foi profonde et un cœur simple.
Mot du Jour
D'autres à la Recherche