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Halte! commanda le petit général. Joue, cria Bernard... et il attendit la meilleure portée. Vingt-quatre carabines restèrent horizontales sous les casques inclinés. Les sabres nus pendaient par la dragonne aux poings. Les chevaux soufflèrent en s'ébrouant.

Anne de Chauffepied, dont le château avait été dragonné, avait trouvé asile chez Mme d'Olbreuse, parente de Mme de Maintenon. «Dès le mois suivant, dit-elle, M. et Mme d'Olbreuse furent avertis que Mme de Maintenon ne trouvait pas bon qu'ils nous gardassent chez eux. Mme d'Olbreuse écrivit l

M. de Pomereux roula les bords de son chapeau entre ses doigts, chiffonna les rubans de son haut-de-chausses, caressa la dragonne de son épée, et resta quelques instants silencieux.

Or la colonne rejoignit Héricourt. Encore fébriles, les dragons retroussaient leurs manches sur les poignets humides. Les narines reniflaient l'air. Les yeux s'agitaient entre les paupières enflammées. Arrangeant les courroies des manteaux, déboutonnant leurs plastrons rouges et leurs gilets blancs, ils parlaient rauque, s'essoufflaient. Plusieurs fourreaux de cuir s'étant cassés, lors du choc, les sabres nus pendaient par la dragonne au bout de leurs gestes vifs. Pied-de-Jacinthe, ne put contenir leurs paroles. «Pardieu, assurait Tréheuc, je le jurerais au Pardon, les mèches blanches du vieux flamboyaient comme nuit devant l'autel. Et grand! Deux toises et demie! Huit coudées! Tu as mesuré son sabre. Pouvait-on voir quand il fit le moulinet; ce fut un ciel de foudre qui baissa sur nous! Et sa bouche. Tu as vu l'incendie dedans! Une fournaise comme lorsque Landrecies brûlait. Tous les autres semblaient être seulement la queue de son cheval! Y en avait-il d'autres? Qui pourrait le dire? Ils étaient cent; imbéciles! cria Pitouët. Cent? Ah l

Pour sûr, opina Népomucène, ce ne sont pas les jambages du ministre de la guerre ou du marchef de l'escadron... Nonobstant, que j'aurais voulu avoir pour camarade de lit l'ordonnance qui l'a apportée... Une chérubine de bobonne astiquée, harnachée comme pour une revue d'inspection, avec une taille qui tiendrait dans la dragonne de mon sabre, des cheveux noirs et reluisants comme le couvercle de ma giberne et une paire de quinquets qui vous fusillent

Celui-ci garda le silence: il jouait avec la dragonne de son sabre, et le gland d'or tissé battait è coups inégaux le métal du fourreau. Le silence se prolongeait; la princesse, devenue soudain nerveuse, froissa légèrement le journal déplié sur la table. Eh bien! fit-elle, voyant que Mourief ne parlerait pas.

Il y a un an, dans une Exposition rétrospective se trouvaient réunis les plus précieux souvenirs de la famille impériale, mes regards s'arrêtaient sur de menus objets ayant appartenu au roi de Rome: une petite robe, un bonnet de dentelle, des souliers d'enfant, des gants minuscules, un alphabet d'ivoire, une crécelle, une petite trompette de cuivre, une courte épée, un petit sabre avec sa dragonne, une toute petite harpe, puis le premier costume qu'il porta en Autriche, une sorte d'habit de drap blanc sur lequel étaient encore attachés les rubans des trois ordres de la Légion d'honneur, de la Couronne de fer, de la Réunion et les plaques de la Légion et de Marie-Thérèse. J'apercevais aussi une médaille en or frappée pour sa naissance, le 20 mars 1811, diverses miniatures le représentant dans son enfance, quelques bustes et quelques portraits de lui, restes fragiles d'un passé touchant, moins fragiles pourtant que ce que l'âpre nature veut bien laisser de notre misérable substance... Puis