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Mis à jour: 13 juillet 2025
Puis le douar s'éveillait, le jour était venu, et la belle Meryem vaquait aux soins de la tente; c'était sa besogne allouée, celle que les femmes laissent d'ordinaire, d'un commun accord,
Il resta de longues heures, immobile, étudiant les lieux, comme un chef de goums, près d'un douar qu'il veut raser; il guetta les allées et venues du haouch, les chiens et surtout la chèvre. Elle vint brouter les touffes de thym, près des roseaux; il la saisit, comme la veille, et lui attacha aux cornes un second «je t'aime» qu'il tenait tout prêt.
Un hennissement lointain répondit joyeusement aux appels des juments du douar, et bientôt le puissant galop d'un buveur d'air martela le sol. Des jeunes gens se précipitèrent
Pendant trois longs jours passés, soit en marche, soit au bivouac, dans cette première plaine, avant-goût des solitudes du Sud, nous avions, en fait de créatures humaines, rencontré, le premier jour, un douar nomade; le deuxième, un jeune enfant gardant dans l'alfa un troupeau de petits chameaux maigres, et nos trois voyageurs de la source; le troisième, rien. En entrant dans la gorge, j'avais trouvé un soldat du génie monté sur un arbre et coupant du bois. J'éprouvai quelque plaisir en entendant sortir du milieu des branches une voix française qui me disait bonjour. Je lui demandai de m'indiquer la source; il me répondit que je la trouverais
Alors le massacre commença. Hideux murmure d'écrasement, de paille broyée. Avec les herses, les pioches, les charrues, on remuait ce sol mouvant; et plus on en tuait, plus il y en avait. Elles grouillaient par couches, leurs hautes pattes enchevêtrées; celles du dessus faisant des bonds de détresse, sautant au nez des chevaux attelés pour cet étrange labour. Les chiens de la ferme, ceux du douar, lancés
Il n'osa pas dormir sous la tente qu'il avait souillée et qui était celle de son père, ni revoir la femme qu'il avait souillée et qui était celle de son père, ni affronter le regard de celui qu'il avait trahi. Et ce fut son châtiment. Dieu décide comme il lui plaît. Le temps s'écoula; on espérait toujours. Par moment le bruit des batailles apportait son nom jusqu'au douar. C'était tout.
Mais lui ne les vit pas et ne les entendit pas; il ne vit même pas son père qui secouait convulsivement son burnous, ni sa mère qui pleurait en lui criant: «Que ton ventre n'ait jamais faim!», ni les filles du douar qui l'accompagnaient de leurs voeux; il ne vit qu'un coin de haik de soie agité par une petite main
Les hommes du douar agitaient aussi leurs burnous et criaient: Mansour! Mansour! Marhababek! Marhababek! Soudain ils virent le cavalier lever sa main droite. Il la tint longtemps étendue dans la direction du douar; ensuite, la portant
Le douar ne comptait pas plus de quinze ou vingt tentes, ce qui représente
Voyez d'ici les tentes de mon douar de l'autre côté de la rivière, au pied de Bou-Djaber. Ton caïd ne t'a-t-il pas prévenu? Le bureau arabe a fait savoir par tous les crieurs des marchés qu'on arrêterait quiconque est porteur d'armes. Qu'Allah vide vos selles! Vous savez vous-même que ce n'est une chose ni possible ni juste sur la frontière. Autant nous jeter nus sous la dent du lion.
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