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Mis à jour: 21 juin 2025
Dans bien des cas les dolmens sont recouverts d'un monticule de terre plus ou moins grand; mais nous ne pouvons pas affirmer que tous occupaient l'intérieur d'un tumulus, et que ceux qui sont aujourd'hui découverts, l'ont été, soit par la culture, soit par les pluies.
M. Bertrand a fait remarquer, non-seulement que les dolmens se trouvent presque tous en dehors du territoire gaulois proprement dit , mais encore qu'ils se trouvent en dehors des contrées désignées comme celtiques par les anciens (avant César), et spécialement en dehors des routes commerciales, indiquées par Strabon comme traversant la France actuelle . Il fait aussi observer que, contrairement
Opinions diverses sur l'ethnographie et l'époque des constructeurs de dolmens.
L'apparition des dolmens dans l'Europe occidentale semble coïncider avec la seconde phase de l'industrie néolithique de la Suisse et de la France; mais cette apparence semble être illusoire: car les plus anciens de ces monuments, dont les mobiliers ne comprennent que des outils de pierre, faits de roches dures importées renferment des traces de métal, cuivre et or, d'autres sont franchement énéolithiques.
Dans nos climats moins riants, autour des dolmens qui couronnent les collines pelées de la Marche, c'est un boeuf blanc, ou un veau d'or, ou une génisse d'argent qui font rêver les imaginations avides; mais ces animaux sont méchants et terribles
Il accorde sans peine au savant directeur du Musée de Saint-Germain que les dolmens n'appartiennent nullement aux tribus gauloises proprement dites, et que l'on doit expliquer ainsi leur absence presque totale des départements orientaux de la France. Mais il fait observer avec raison que l'on en trouve partout dans le reste de la Celtique de César, et spécialement un grand nombre dans le cœur de cette Celtique, dans le centre religieux de la Gaule druidique, c'est-
Au milieu des bois de Machecoul s'élèvent des grottes vastes, qui ont dû être autrefois des dolmens, ces autels où les prêtres druidiques offraient des sacrifices humains
Dans tous les cas, la période des plus anciens dolmens ne peut remonter, dans nos contrées, plus loin que l'usage de la pierre polie, et M. Al. Bertrand démontre qu'il y a eu solution de continuité, tout au moins en Gaule, entre cet âge et celui de la pierre taillée . Nulle part, en effet, le mélange ou la ressemblance des instruments de l'une et de l'autre catégorie ne correspond au mélange ou
Ce n'est pas dire que l'usage d'enterrer les morts dans des coffres de pierre soit postérieur aux dolmens; les deux genres de sépulture ont certainement été usités en même temps dans les mêmes pays, mais le principe de ces constructions funéraires est le même.
En France, les menhirs sont plus nombreux encore que les dolmens. A. de Mortillet en compte 6192, y compris les alignements et les cromlechs ; et leur distribution ne concorde pas exactement avec celle des dolmens. Le plus grand de ces monuments est le Men-er-Hroèck (Pierre de la Fée), aujourd'hui renversé et brisé, qui mesurait 26m, 50 de longueur. Ce monolithe rappelle par ses dimensions les obélisques d'
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