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Chaque partie de la tombe, comme elle avait sa décoration, avait son mobilier particulier. Il ne reste que peu de traces de celui de la chapelle: la table d'offrandes qui était en pierre est d'ordinaire tout ce qui en subsiste. Les objets déposés dans le serdab, dans les couloirs, dans le caveau, ont mieux résisté aux ravages du temps et des hommes. Sous l'ancien empire, les statues étaient toujours confinées dans le serdab. La chambre ne renfermait guère, en dehors du sarcophage, que des chevets en calcaire et en albâtre, des oies en pierre, rarement des palettes de scribe, très souvent des vases de formes diverses en terre cuite, en diorite, en granit, en albâtre, en calcaire compact, enfin des provisions de graines alimentaires, et les ossements des victimes sacrifiées le jour de l'enterrement. Sous les dynasties thébaines, le ménage du mort devint plus complet et plus riche. Les statues des domestiques et de la famille, qui jadis accompagnaient dans le serdab les statues du mort, sont reléguées au caveau et diminuent de taille. En revanche, bien des objets qui jadis étaient simplement représentés sur la muraille s'en sont détachés: ainsi les barques funéraires avec leur équipage, la momie, les pleureuses, les prêtres, les amis éplorés, les offrandes, pains en terre cuite estampés au nom du maître, et qu'on appelle improprement cônes funéraires, grappes de raisin et moules en calcaire avec lesquelles le mort était censé se fabriquer

D'autres matières, telles le jade et l'obsidienne, ont été d'usage également; mais le jade, substance très dure, ne se taille que très difficilement, par percussion, et n'obéit guère qu'au polissage; aussi ne le rencontre-t-on que dans les dernières industries néolithiques, en même temps que la serpentine, la diorite et autres roches de filons dont l'emploi était inconnu avant que l'homme appliquât

Les bas-reliefs et les statues qui décoraient les temples ou les tombeaux étaient peints pour la plupart. Le granit, le basalte, le diorite, la serpentine, l'albâtre, les pierres colorées naturellement, échappaient parfois

Le néolithique, vers son apogée, a connu les instruments perforés pour recevoir leur emmanchement, haches, marteaux, masses, casse-têtes, etc., qu'on rencontre dans tous les pays du monde. Ces armes presque toujours faites de pierre très dure, diorite, serpentine ou autre, ont été longtemps en usage, car on les trouve fréquemment avec des instruments de bronze; mais on aurait grand tort de les considérer comme représentant une époque car, dans les diverses régions elles se rencontrent, l'industrie énéolithique ne peut être considérée comme de la même antiquité. En

Les types n° 1 et n° 2, très répandus en Europe, se rencontrent aussi en Asie antérieure et aux Indes, entre autres pays, alors que la forme n° 5, avec ses flancs carrés, caractéristique des pays scandinaves, du nord de l'Allemagne et de la Finlande, se trouve aussi, quoique plus exceptionnellement, dans nos pays occidentaux. La forme n° 6, en pierre dure, syénite, diorite, etc., est universelle; le type n° 7 est rare en Occident, de même que les formes nos 8 et 9, n° 10 et 18 se rencontrent en