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comme s'il soufflait de la caverne de Saturne. Quelques minces poignées de foin adhèrent encore aux haies vivement dessinées en noir, la le charretier a ramené la charge odorante d'un jour d'été, depuis les prairies d'en bas jusqu'

Mais elle venait de se regarder dans la glace. Les paupières bleues, les cils enduits d'une pâte noire, les joues peintes, les lèvres dessinées au rouge en petit cœur, elle se trouvait un air de morte fardée avec des yeux de verre, et ne voulait pas que Ligny la vît ainsi.

Cette différence se révèle d'une manière symbolique, lorsqu'on assiste au défilé d'un régiment d'élite. Les seigneurs qu'on qualifie d'ailleurs volontiers de ce nom, se distinguent par la finesse plus grande de leurs étoffes et la coupe de leur uniforme, par l'élégance de leurs armes, par leurs insignes plus discrets et plus choisis. Leurs chevaux, plus gracieux, portent un harnachement argenté et des selles légères. Mais l'aspect extérieur de ces seigneurs frappe plus encore que leur équipement: tête étroite, profil tranché, cheveux fins et blonds; le cou, court et enfoncé chez l'homme du peuple, est mobile et souple chez le seigneur, le dos est long et étroit, tout le corps est d'une flexibilité d'acier. Les mains sont distinguées et blanches, les cuisses et les jambes fines et bien dessinées: le cavalier se tient en selle sans la moindre contrainte. À côté de ce type vraiment noble, l'homme du peuple,

J'ai encore éprouvé qu'il est fort utile, lorsqu'on est au lit, dans le silence de la nuit, de rappeler les idées des choses qu'on a étudiées et dessinées, de retracer les contours des figures qui demandent plus de réflexion et d'application; par ce moyen, on rend les images des objets plus vives, on fortifie et on conserve plus long-temps l'impression qu'elles ont faite.

Enfin M. de Morgan n'est pas seulement l'auteur d'un texte riche et précis: il l'est aussi d'une abondante illustration. L'homme primitif n'est atteint dans son humble vie que grâce aux vestiges de son industrie: il faut que le préhistorien interroge des objets de toutes sortes; et il faut, naturellement, qu'il les fasse connaître au lecteur. M, de Morgan a estimé avec raison que ce serait alléger l'ouvrage, en évitant de longues descriptions et de longues comparaisons, que de présenter les objets eux-mêmes; et il y trouvait cet avantage encore de pouvoir accorder plus de place aux idées générales. Les 190 planches de ce volume, les 1300 figures dont certaines reproduisent ses propres trouvailles ont été, pour la plupart, dessinées par lui: il n'a cherché de repos, au cours de son travail, que dans l'alternance des occupations. Par leur choix, leur groupement, leur opportune insertion dans le texte, ces figures donnent au livre un prix inestimable; M. de Morgan l'a conçu de telle sorte qu'il parlât tout

Les couleurs, simples et franches, ont gardé leur éclat. On dirait que les décorateurs viennent de finir leur tâche. Le dessin, ferme, vigoureux, mais conventionnel et monotone, ne manque pas de noblesse. Dans les figures, dessinées de profil, l'oeil regarde en face. Il est rare que l'artiste ait travaillé la muraille même. Presque toujours, c'est dans un enduit de plâtre appliqué sur le mur qu'il a gravé, en relief, ses personnages, livrés ensuite au peintre. Le plafond: étoiles d'or sur fond bleu, figure la voûte du ciel. Tout cela fait un ensemble animé et impressionnant. Le tableau a grande allure. Quelle somme de labeur il représente, on peut facilement l'imaginer en songeant

Alors les deux ombres dessinées derrière lui par les bras de la croix se projettent en avant. Elles font comme deux grandes cornes; Antoine s'écrie: Au secours, mon Dieu! L'ombre est revenue

Dernièrement j'en ai vu une: elle était jaune, mais conservait encore en quelques endroits sa couleur verte, les bords étaient pourris. Le vent l'emportait. Quand j'avais dix ans, il m'arrivait en hiver de fermer les yeux exprès et de me représenter une feuille verte aux veines nettement dessinées, un soleil brillant.

Lord Henry l'observait.... Certes, il était merveilleusement beau avec ses lèvres écarlates finement dessinées, ses clairs yeux bleus, sa chevelure aux boucles dorées. Tout dans sa face attirait la confiance; on y trouvait la candeur de la jeunesse jointe

Dologhow, de taille moyenne, avait les cheveux crépus, les yeux bleus et vingt-cinq ans environ. Comme tous les officiers d'infanterie de cette époque, il ne portait pas de moustaches, et sa bouche, qui était le trait saillant de sa figure, se montrait tout entière. Les lignes en étaient remarquablement fines et bien dessinées; la lèvre supérieure s'avançait virilement au-dessus de la lèvre inférieure, qui était un peu forte; aux deux coins de sa bouche se jouait constamment un sourire: on aurait même pu dire deux sourires, dont l'un faisait pendant