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La maison d'édition Hartmann était le rendez-vous de toute notre jeunesse, y compris César Franck, dont les œuvres sublimes n'étaient pas encore répandues. Le petit magasin du 17 du boulevard de la Madeleine était devenu un véritable rendez-vous du mouvement musical. Bizet, Saint-Saëns, Lalo, Franck, Holmès faisaient partie de ce cénacle.

Au courant des années quatre-vingt-dix, Glazounov et Liadov partagèrent avec moi la direction du cercle, et nous formâmes, après la mort de Belaïev et en vertu de son testament, un conseil de direction, devant s'occuper des affaires d'édition, des concerts, etc. <tb>

Par son testament détaillé, après avoir assuré l'existence de sa famille, il laissa toute sa fortune aux œuvres musicales. Chaque institution eut sa part: les «Concerts symphoniques russes», sa maison d'édition, le fonds des droits de compositeur, le prix Glinka, fondé par lui, le concours de composition de musique de chambre et, enfin, une somme permanente pour le secours aux musiciens nécessiteux. Pour administrer tous ces capitaux et les œuvres musicales fondées par lui, il indiqua trois personnes: moi, Glazounov et Liadov, avec l'obligation de choisir nos remplaçants. Les capitaux laissés par lui furent si importants qu'avec le seul revenu on pouvait assurer

D'accord avec Moussorgsky, on choisit T. I. Filippov, parce que l'un des admirateurs désintéressés de Moussorgsky. Filippov entra aussitôt en rapport avec la maison d'édition Bessel qui consentit

1er août. On raconte un trait de génie de H... Il avait un paquet de lettres de Mlle B... Deux cents lettres très longues et très romance. Mlle B... avait la clef de son cabinet. Les lettres disparaissent. Il fait le désolé, criant partout que son intention était de publier cette correspondance amoureuse, Mlle B... se hâte de rapporter les lettres. Mais pas plus d'édition que sur la main.

Les «Concerts symphoniques russes», fondés par lui, sont devenus une institution dont l'existence fut assurée pour toujours, et la maison d'édition Belaïev-Leipzig est devenue la plus connue et la plus respectée des maisons européennes de ce genre et dont l'existence est également assurée pour l'éternité.

Il me confirma, en effet, son départ. La maison d'édition pour laquelle il voyageait le chargeait d'une importante tournée en Amérique du Sud; s'il réussissait dans cette entreprise, ses patrons lui promettaient de lui faire une situation très différente de celle qu'il avait chez eux. Il faut savoir accepter les responsabilités, dit-il, je pars! Quand? Dans une semaine.

J'ai reçu du ciel le don d'inspirer la sympathie. Bientôt, Lucien Béchard devint un de mes amis les meilleurs. Il voyageait pour le compte d'une grande maison d'édition, et, de temps en temps, il s'en allait en province inspecter les librairies et leur offrir les dernières nouveautés de ses patrons. Il exerçait ce métier avec plaisir, et il y déployait une gentillesse qui l'aidait