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Mis à jour: 28 mai 2025
A mon grand étonnement, mademoiselle de Maran me répondit sans aigreur et presque d'un ton affectueux que mademoiselle Ursule d'Orbeval viendrait prochainement. Cette assurance me combla de joie. Si j'avais été plus heureuse, peut-être aurais-je accueilli avec jalousie l'arrivée de ma cousine, tandis qu'au contraire je ne pouvais croire qu'
Eh! sans doute, madame; mon beau-père, M. le baron d'Orbeval, me cornait toujours aux oreilles: Prenez bien garde, mon gendre! mademoiselle de Maran est une grande dame! Si vous aviez le malheur de lui déplaire, vous seriez perdu, car elle a de l'esprit vingt fois gros comme vous, et elle sait s'en servir de son esprit, je vous en réponds! Eh bien! maintenant, madame, savez-vous ce que je lui répondrais, au beau-père? car il ne me faut pas beaucoup de temps,
Mademoiselle Ursule d'Orbeval, notre cousine... ajouta ma tante avec une nuance presque imperceptible, pourtant assez marquée pour qu'on sentît qu'elle voulait établir
On m'avait abandonnée aux soins de ma tante, d'après l'avis de mon tuteur, le baron d'Orbeval, parent assez éloigné de mon père, que je voyais fort rarement. Lorsqu'il venait chez mademoiselle de Maran, on m'envoyait chercher, on me faisait quitter le sarrau plus que modeste dont ma tante voulait toujours que je fusse vêtue.
Après quelques moments de silence, mon tuteur, M. d'Orbeval, pria M. de Mortagne de reproduire les raisons qui lui semblaient motiver la réunion d'une assemblée de famille. M. de Mortagne répéta ce qu'il avait dit
Avec sa rudesse et sa franchise ordinaires, M. de Mortagne répondit que de cette façon, ce serait moi qui ferais les frais de l'éducation de mademoiselle d'Orbeval, qui était pauvre, et que son père n'avait consenti
Je gage, me dit-elle dès la porte du salon, que vous ne savez pas ce qu'Ursule est allée faire en Touraine? Non, madame. Et vous, Gontran? J'ignore complétement... Eh bien! moi, je le sais; je viens de chez le notaire de M. d'Orbeval, qui est aussi le mien; il paperassait, devinez quoi... Je vous le donne en cent... je vous le donne en mille. Mais, ma tante..
Ces trois personnes sont vous, mademoiselle de Maran! vous, monsieur d'Orbeval! vous, monsieur de Versac! Ma tante s'agita sur son fauteuil, M. d'Orbeval pâlit d'effroi, et M. de Versac se leva; mais son neveu s'écria vivement: Monsieur de Mortagne!... prenez garde, M. le duc de Versac est mon oncle... et l'insulter, c'est m'insulter.
Et vous n'y serez pas seule; j'y attacherai aussi vos complices... ceux qui, par lâcheté, égoïsme ou cupidité, ont servi vos méchants desseins... Entendez-vous, monsieur de Lancry? entendez-vous, monsieur d'Orbeval? entendez-vous, monsieur de Versac?
Peu de temps après, ma tante m'apprit qu'Ursule d'Orbeval, ma cousine et la fille de mon tuteur, allait enfin venir habiter avec nous, ajoutant que j'étais beaucoup plus jolie, beaucoup plus instruite, beaucoup mieux mise qu'elle, et que par conséquent j'aurais infiniment de plaisir
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