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Mis à jour: 14 juin 2025
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire
Et voici, très abrégée, la «réplique» lamartinienne: L'air tiède et parfumé d'odeurs, d'exhalaisons, Semblait tomber, avec les célestes rayons, Encor tout imprégné d'âme et de sèves neuves, Comme l'air virginal qui vint fondre les fleuves Du globe enseveli dans son premier hiver, Quand la vie et l'amour se respiraient dans l'air... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et les herbes, les fleurs, les lianes des bois S'étendaient en tapis, s'arrondissaient en toits, S'entrelaçaient aux troncs, se suspendaient aux roches, Sortaient de terre en grappe, en dentelles, en cloches, Entravaient nos sentiers par des réseaux de fleurs, Et nos yeux éblouis dans des flots de couleurs. La sève, débordant d'abondance et de force, Coulait en gomme d'or des fentes de l'écorce, Suspendait aux rameaux des pampres étrangers, Des filets de feuillage et des tissus légers, Où les merles siffleurs, les geais, les tourterelles, En fuyant sous la feuille, embarrassaient leurs ailes; Alors tous ces réseaux, de leur vol secoués, Par leurs extrémités d'arbre en arbre noués, Tremblaient, et sur les pieds du tronc qui les appuie, De plumes et de fleurs répandaient une pluie... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chaque fois que nos pieds tombaient dans la verdure, Les herbes nous montaient jusques
Explorant le dédale savoureux dénommé «Coin du diable», nous étions tombés, un camarade et moi, au «Bummel», le bal illustre de la région. Une salle surchauffée, électrisée de fluide humain, saturée d'exhalaisons rousses comme du brouillard en novembre. Des fresques criardes s'assortissaient aux hurlements des cuivres de l'orchestrion.
Il réfléchit de nouveau, et poursuivit ainsi: «Nous allons marcher vers l'Ouest et traverser de vastes contrées. Le désert est loin aujourd'hui; la civilisation américaine grandit si vite et s'étend si rapidement... Si nous ne cherchions qu'un sol fertile et une admirable nature, nous choisirions notre asile dans la vallée du Mississipi, sur sa rive droite, qui compte encore peu d'habitants; mais les eaux du grand fleuve qui, en se débordant, fécondent les terres environnantes, sont aussi, par leur contact avec les matières végétales, la source d'exhalaisons funestes
De même il gardait dans les narines l'odeur rien moins que suave de la fabrique, surtout cette odeur du fossé bornant l'immense enclos et dans lequel se déchargeaient les résidus butyreux, les acides pestilentiels, provenant de l'épuration du suif. Ce relent onctueux et gras, relevé d'exhalaisons pouacres, le poursuivait continuellement
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