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Quand la princesse rentra rue de Courcelles Mme Astier l'attendait, elle pleura longtemps sur son épaule, passée des bras du fils dans ceux de la mère, aussi peu sûrs l'un que l'autre, avec un débord de plaintes, de paroles entrecoupées: «Ah! mon amie, que je suis malheureuse... si vous saviez... si vous saviez...» Son désespoir était grand autant que son embarras devant cette inextricable situation, formellement promise au prince d'Athis et venant de s'engager avec ce charmeur, cet envoûteur qu'elle maudissait de toute son âme. Mais le plus cruel, c'était de ne pouvoir confier sa faiblesse

Le soir même, d'Athis, qui n'avait jamais été fou de sa maîtresse, lui parla de ces arrangements et la trouva, comme toujours, soumise et prête

Mystère!... Madame Astier, qui pourrait me renseigner, est elle-même en conférence très intime avec Lavaux et le prince d'Athis.

Cent fois raison... seulement...» il effilait la pointe fauve de sa barbe... Est-ce que le prince d'Athis n'était pas interdit quand il avait signé ces traites?

En somme, parmi tous ces êtres groupés comme de force autour d'un berceau, le seul vraiment malheureux était Charles d'Athis. Son inspiration élégante et patricienne souffrait de cette vie au fond des bois, comme ces Parisiennes délicates pour qui la campagne a trop de grand air et de sève. Il ne travaillait plus, et loin de ce terrible Paris, qui se referme si vite sur les absents, il se sentait déj

C'étaient des lettres d'amour et de toutes les sortes, depuis le billet de l'aventurière: «Je vous ai vu passer au bois, hier, monsieur le duc...» jusqu'aux reproches aristocratiques de l'avant-dernière maîtresse, et les plaintes des abandonnées, et la page encore fraîche des récentes confidences. Monpavon connaissait tous ces mystères, mettait un nom sur chacun d'eux: «Ça, c'est madame Moor... Tiens! madame d'Athis...» Une confusion de couronnes et d'initiales, de caprices et de vieilles habitudes, salis en ce moment par la promiscuité, tout cela s'engouffrant dans l'affreux réduit

Mais c'est le prince d'Athis, monsieur...» fit Raymond avec la fierté du peuple

Tout le Paris lettré et artistique a reçu, il y a une dizaine d'années, ce petit billet de part sur papier satiné, aux armes des comtes d'Athis-Mons, dont le dernier, Charles d'Athis, avait su si jeune encore se faire un vrai renom de poëte. «... L'enfant se porte bien

Tu as l'apercevoir en voiture avec la duchesse, roulant sur les routes de Mousseaux, ce d'Athis, Samy, comme on l'appelle, un long, mince, chauve, cassé en deux, la figure fripée, d'un blanc de cire, une barbe noire jusqu'au milieu de la poitrine, comme si tous les cheveux qui lui manquent étaient tombés dans cette barbe; un homme qui ne parle pas, et qui, lorsqu'il vous regarde, semble scandalisé que vous osiez respirer dans le même air que lui. Ministre plénipotentiaire, réservé, subtil, le genre britannique, il est petit neveu de lord Palmerston, on le cote très haut

«Si je m'appelais le prince d'Athis, seriez-vous devenue ma femme