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Mis à jour: 19 juin 2025


Et Akhilleus, arrachant de la gaîne son épée aiguë, se rua avec un cri terrible. Et Ainéias saisit un lourd rocher, tel que deux hommes de maintenant ne pourraient le porter; mais il le remuait aisément. Alors, Ainéias eût frappé Akhilleus, qui se ruait, soit au casque, soit au bouclier qui le préservait de la mort, et le Pèléide, avec l'épée, lui eût arraché l'âme, si Poseidaôn qui ébranle la terre ne s'en fût aperçu. Et aussitôt, il dit, au milieu des dieux immortels: Hélas! je gémis sur le magnanime Ainéias, qui va descendre chez Aidès, dompté par le Pèléide. L'archer Apollôn a persuadé l'insensé et ne le sauvera point. Mais, innocent qu'il est, pourquoi subirait-il les maux mérités par d'autres? N'a-t-il point toujours offert des présents agréables aux dieux qui habitent le large Ouranos? Allons! sauvons-le de la mort, de peur que le Kronide ne s'irrite si Akhilleus le tue. Sa destinée est de survivre, afin que la race de Dardanos ne périsse point, lui que le Kronide a le plus aimé parmi tous les enfants que lui ont donnés les femmes mortelles. Le Kroniôn est plein de haine pour la race de Priamos. La force d'Ainéias commandera sur les Troiens, et les fils de ses fils régneront, et ceux qui naîtront dans les temps

La forte lance du belliqueux Ainéias ne traversa point le bouclier, car l'or, présent d'un dieu, arrêta le coup, qui perça deux lames. Et il y en avait encore trois que le Boiteux avait disposées ainsi: deux lames d'airain par-dessus, deux lames d'étain au-dessous, et, au milieu, une lame d'or qui arrêta la pique d'airain. Alors Akhilleus jeta sa longue lance, qui frappa le bord du bouclier égal d'Ainéias, l

Et Ménélaos, hardi au combat, eut pitié de leur chute, et il s'avança au premier rang, vêtu de l'airain étincelant et brandissant sa pique. Et Arès l'excitait afin qu'il tombât sous les mains d'Ainéias. Mais Antilokhos, fils du magnanime Nestôr, le vit et s'avança au premier rang, car il craignait pour le prince des peuples, dont la mort eût rendu leurs travaux inutiles. Et ils croisaient déj

Et le brave Diomèdès, le regardant d'un oeil sombre, lui répondit: Ne parle point de fuir, car je ne pense point que tu me persuades. Ce n'est point la coutume de ma race de fuir et de trembler. Je possède encore toutes mes forces. J'irai au-devant de ces guerriers. Pallas Athènè ne me permet point de craindre. Leurs chevaux rapides ne nous les arracheront point tous deux, si, du moins, un seul en réchappe. Mais je te le dis, et souviens-toi de mes paroles: si la sage Athènè me donnait la gloire de les tuer tous deux, arrête nos chevaux rapides, attache les rênes au char, cours aux chevaux d'Ainéias et pousse-les parmi les Akhaiens aux belles knèmides. Ils sont de la race de ceux que le prévoyant Zeus donna

De même le coeur d'Ainéias fut joyeux dans sa poitrine, en voyant la foule des guerriers qui le suivaient.

Mais le fils de Kapaneus n'oublia point l'ordre que lui avait donné Diomèdès hardi au combat. Il arrêta brusquement les chevaux aux sabots massifs, en attachant au char les rênes tendues; et, se précipitant vers les chevaux aux longues crinières d'Ainéias, il les poussa du côté des Akhaiens aux belles knèmides. Et il les remit

De leur côté, les Troiens se rangeaient sur la hauteur autour du grand Hektôr, de l'irréprochable Polydamas, d'Ainéias qui, dans Ilios, était honoré comme un dieu par les Troiens, des trois Anténorides, Polybos, le divin Agènôr et le jeune Akamas, semblable aux immortels.

Il parla ainsi, et le coeur d'Ainéias fut ébranlé dans sa poitrine, et il marcha pour combattre Idoméneus. Mais celui-ci ne fut point saisi par la peur comme un enfant, et il attendit, de même qu'un sanglier des montagnes, certain de sa force, attend, dans un lieu désert, le tumulte des chasseurs qui s'approchent. Son dos se hérisse, ses yeux lancent du feu, et il aiguise ses défenses pour repousser aussitôt les chiens et les chasseurs. De même Idoméneus, illustre par sa lance, ne recula point devant Ainéias qui accourait au combat. Et il appela ses compagnons Askalaphos, Apharèos, Dèipyros, Mèrionès et Antilokhos. Et il leur dit en paroles ailées: Accourez, amis, car je suis seul, et je crains Ainéias aux pieds rapides qui vient sur moi. Il est très brave, et c'est un tueur d'hommes, et il est dans la fleur de la jeunesse,

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