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Madame d'Agoult est

Vincent d'Agoult, officier attaché

C'est encore au café des Trois-Couronnes que s'alimente la chronique scandaleuse. Si l'on exalte Calonne, c'est pour dénigrer Breteuil. On attaque celui-ci jusque dans sa vie privée. On commente la liaison de sa fille, Mme de Matignon, avec d'Agoult, l'évêque de Pamiers; la sienne, avec la soeur du même évêque, le tout émaillé de détails abominables.

A quoi bon insister? Les femmes les plus distinguées en conviennent. Si Mme de Staël s'est montrée trop sévère pour elle-même et pour son sexe en affirmant que «les femmes, n'ayant ni profondeur dans leurs aperçus ni suite dans leurs idées, ne peuvent avoir du génieMme d'Agoult nous a donné la note juste, la note vraie, en écrivant ceci: «L'humanité ne doit aux femmes aucune découverte signalée, pas même une invention utile. Non seulement dans les sciences et la philosophie elles ne paraissent qu'au second rang, mais encore dans les arts, pour lesquels elles sont bien douées, elles n'ont produit aucune oeuvre de maître. Dans ses plus brillantes manifestations l'esprit féminin n'a point atteint les hauts sommets de la pensée; il est pour ainsi dire resté

«À onze heures et demie du soir, M. le cardinal de Rohan, grand aumônier, évêque de Strasbourg, commandeur des ordres du roy, a été amené au château par M. le comte d'Agoult, premier aide-major-général des gardes du corps. M. le marquis de Launay, gouverneur, avait été au parloir du cardinal le chercher, et l'a amené dans sa voiture, ainsi que M. d'Agoult.

L'intimité cependant subsistait. A la fin de janvier 1837, madame d'Agoult autrement dit, «la Princesse» ou «Mirabelle» se rendit

Il fréquentait, sous l'empire, le salon de madame d'Agoult, centre de l'opposition républicaine. Il était lui-même un ardent républicain. Je me rappelle encore un article qu'il donna en 1856, dans la Revue de Paris,

A cette résolution énergique le ministre répondit par le moyen d'usage, toujours mal et inutilement employé: il sévit contre quelques membres du parlement. D'Espréménil et Goislart de Monsalbert, apprenant qu'ils étaient menacés, se réfugièrent au sein du parlement assemblé. Un officier, Vincent d'Agoult, s'y rendit

Je vous envoie un petit cavalier qui a du mouvement, quoique grossièrement incorrect. Il faut qu'il soit peintre. IL n'a de passion que pour cela. Je ne sais vraiment pas ce que j'en ferai, s'il n'acquiert pas ce genre de talent. Marie se porte médiocrement bien et vous serre cordialement la main. Je vous embrasse, moi, de tout mon coeur. Eugène Pelletan. Madame d'Agoult. Nohant, 5 avril 1837.

On n'avait vu que trop souvent de pareils enlèvements. Chez un peuple devenu si patient depuis deux siècles, l'insolence de la royauté, la brutalité militaire semblaient toutes naturelles. C'était la joie, la risée des gardes et des mousquetaires d'insulter les grandes robes. Ici, pour la première fois, l'homme d'épée hésita. Les deux conseillers menacés s'étant réfugiés dans le Parlement, le capitaine M. d'Agoult, devant l'imposante l'assemblée, se sentit pris de respect, troublé dans sa conscience. Quand il demanda les deux membres, tous se levèrent, s'écrièrent: «Nous sommes tous Duval et Goislard! Un exempt qu'il fit entrer pour les lui désigner, s'obstina