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Mis à jour: 27 mai 2025


Le soleil reparut et on ouvrit les portes et fenêtres. La joie de se sentir vivre est délicieuse après des émotions pareilles. Simone, dans une détente de toute sa nervosité féminine, riait sans raison. On alla examiner l'arbre foudroyé par l'étincelle électrique. C'était un bel orme, droit, majestueux, la tête en parasol, un vieux géant que la hache du défricheur avait respecté. La foudre lui avait enlevé une lisière d'écorce, du haut jusqu'en bas. L'orage grondait encore dans le lointain, et, sur le fond sombre de ce tableau magnifique se détachait un brillant arc-en-ciel. Toute la végétation, lavée, rafraîchie, resplendissait sous les rayons du couchant qui donnaient aux gouttelettes de pluie attardées

Un riche propriétaire, défricheur de landes, comme les moines des premiers siècles, savant admirateur des bardes bretons, barde lui-même, poëte en cette langue celtique qui est demeurée immuable depuis trois mille ans, veut célébrer un heureux événement survenu dans sa maison, et donne une fête populaire avec la pompe et l'éclat consacré par la tradition antique .

Zola ne s'est d'ailleurs nullement préoccupé de la vraisemblance dans son manuel de puériculture intensive. Il fait de son taureau Mathieu, d'abord dessinateur dans une usine, un paysan par vocation, rude défricheur de bois, de marécages et de landes incultes, acquérant rapidement la fortune terrienne, devenant un grand propriétaire, quelque chose comme le roi du blé, de l'avoine et du seigle dans son département. Tout lui réussit: soit qu'il ensemence la terre, soit qu'il laboure son épouse. Tout crève et se désagrège autour de lui, chez les gens de la ville, banquiers, usiniers, grandes dames, boutiquiers, employés, même la ruine vient au moulin de son voisin, un rural pourtant, parce que tous ces gens-l

M. A. de la Borderie a publié en 1881, sous le titre de: Saint-Lunaire, son histoire, son église, ses monuments, une monographie extrêmement intéressante, dans laquelle il fait ressortir le rôle civilisateur et défricheur du saint, rôle que la tradition populaire a oublié. C'est

Rien n'égale l'attachement et la fierté des Canadiens pour tous ces souvenirs, anciens ou nouveaux, militaires, religieux ou civils. Partout, dans les salons des villes comme dans la primitive demeure de l'habitant défricheur ou dans le chantier des bûcherons au sein de la forêt, vous en entendez le récit, fait avec la même foi, le même respect et le même enthousiasme.

Excusable rancune, car, malgré tout son courage, malgré son travail incessant, le colon défricheur n'est quelquefois que bien faiblement récompensé, et les récoltes qu'il obtient ne l'indemnisent pas toujours de ses peines. Mais rien ne l'abat, rien ne le désespère, ni les échecs ni les déboires. S'est-il trompé, sous la forêt qu'il a mise

Dans les anciennes paroisses nous constatons le résultat du travail des générations antérieures; nous assistons, dans les nouvelles, au travail même de création entrepris par la génération présente pour les générations de demain. Par une vie âpre et rude dans une campagne désolée, le colon défricheur prépare la vie facile, dont jouiront ses descendants dans un pays riche et fertile. Ce n'est pas sans travail, sans peines, et sans déboires, que se sont créés les villages dont nous admirons aujourd'hui la prospérité, et le poète canadien a pu dire du voyageur qui, débarquant au Canada, admire la richesse et la beauté du pays: Il est loin de se douter du prix Que ces bourgs populeux, ces campagnes prospères Et ces riches moissons coûtèrent

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