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Mis à jour: 11 juin 2025
Simon Ford, debout sur sa porte, du plus loin que la lampe d'Harry lui annonça l'arrivée de son ancien « viewer », s'avança vers lui. « Soyez le bienvenu, monsieur James ! lui cria-t-il d'une voix qui résonnait sous la voûte du schiste. Soyez le bienvenu au cottage du vieil overman ! Pour être enfouie
« Rien ! » s'écria Simon Ford, dont le poing se tendit sous une impression de colère plutôt que de désappointement. Un cri s'échappa alors de la bouche d'Harry. « Qu'as-tu ? demanda vivement James Starr. On a bouché les fissures du schiste ! Dis-tu vrai ? s'écria le vieux mineur. Regardez, père ! »
En effet, sous ses paupières soulevées, les yeux d'Harry Felton brillaient d'un éclat extraordinaire. Sa figure s'était colorée légèrement, et ses mains s'agitèrent
Mais il arriva alors que les yeux de Nell se fermèrent involontairement. Une sorte d'assoupissement passager la prit. Sa tête s'inclina sur la poitrine d'Harry, et elle s'endormit d'un tranquille sommeil. Harry voulait la réveiller, afin qu'elle ne perdît rien des magnificences de cette belle nuit.
Simon Ford, suivi d'Harry, fit entrer dans l'habitation James Starr, qui se trouva au milieu d'une vaste salle, éclairée par plusieurs lampes, dont l'une était suspendue aux solives coloriées du plafond. La table, recouverte d'une nappe égayée de fraîches couleurs, n'attendait plus que les convives, auxquels quatre chaises, rembourrées de vieux cuir, étaient réservées.
Ceci redoubla l'irritation d'Harry Blount, qui voulait s'en prendre au maître de poste et lui faire un procès. «Un procès, en Russie! s'écria Alcide Jolivet. Mais si les choses n'ont pas changé, confrère, vous n'en verriez pas la fin! Vous ne savez donc pas l'histoire de cette nourrice russe qui réclamait douze mois d'allaitement
Quelle nouvelle impression ressentit alors la jeune fille ! Elle avait navigué quelquefois sur les lacs de la Nouvelle-Aberfoyle, mais l'aviron, si doucement manié qu'il fût par la main d'Harry, trahissait toujours l'effort du rameur. Ici, pour la première fois, Nell se sentait entraînée avec un glissement presque aussi doux que celui du ballon
Pendant la semaine qui précéda le mariage de Nell et d'Harry, aucun incident ne troubla la Nouvelle-Aberfoyle. Aussi les mineurs, sans se départir de la surveillance organisée, revinrent-ils de cette panique, qui avait failli compromettre l'exploitation.
Le déjeuner se termina par un dessert composé de fromage et de « cakes », gâteaux d'avoine, finement préparés, accompagnés de quelques petits verres « d'usquebaugh », excellente eau-de-vie de grains, qui avait vingt-cinq ans, juste l'âge d'Harry. Ce repas dura une bonne heure.
Mais il arriva que, pendant le mois qui précéda le mariage, la Nouvelle-Aberfoyle fut plus éprouvée qu'elle ne l'avait jamais été. On eût dit que l'approche de l'union de Nell et d'Harry provoquait catastrophes sur catastrophes. Les accidents se produisaient principalement dans les travaux du fond, sans que la véritable cause pût en être connue.
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