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Mis à jour: 9 mai 2025
Que deviendra Sténio au contact de Lélia, de Lélia qui définit en ces termes l'amour immatérialisé: «Ce n'est pas une violente aspiration de toutes les facultés vers un être créé, c'est l'aspiration sainte de la partie la plus éthérée de notre âme vers l'inconnu?» Il lui répond, avec des réminiscences d'Hamlet: «Doute de Dieu, doute des hommes, doute de moi-même, si tu veux, mais ne doute pas de l'amour, ne doute pas de ton coeur, Lélia!» Ou bien elle murmure mélancoliquement: «Pauvres hommes, que savons-nous?» Et il lui réplique, avec une précoce sagesse: «Nous savons seulement que nous ne pouvons pas savoir.» Du moins il rêvait de connaître le ciel, et Lélia lui révèle l'enfer.
Et, comme post-scriptum, il indique en anglais la chanson du quatrième acte d'Hamlet que chante Ophélia dans sa folie: avide et pure abeille, il se réserve de pétrir tout cela ensemble ! Il lisait tout. M. Piscatori père, qui l'a connu avant la Révolution, m'a raconté qu'un jour, particulièrement, il l'avait entendu causer avec feu et se développer sur Rabelais.
L'art dramatique est un art de portraitiste: il doit traduire des caractères comme un peintre reproduit un visage ou une attitude; il doit recueillir et fixer tous les traits, toutes les inflexions si mobiles et si fugitives dont la réunion constitue cette propriété de physionomie qu'on nomme un personnage. Telles sont ces immortelles figures d'Hamlet, de Richard III, d'Othello, de Lady Macbeth, dans Shakespeare, figures d'une ressemblance telle avec le type dont elles sont l'expression qu'elles restent dans le souvenir comme une réalité vivante: aussi les appelle-t-on justement des créations. La musique dramatique est soumise
Ils jouent supérieurement la scène d'Hamlet et des fossoyeurs. Leur dogmatisme devient écrasant. «Prenez-moi donc cette pauvre tête: quelle légèreté!» Gardez-vous d'objecter même timidement que le défunt a fait preuve pendant sa vie de quelque intelligence: on vous répondra que c'est trop de bonté, et qu'il est impossible d'être un grand homme avec une si médiocre cervelle?
Au nombre des œuvres marquées d'un signe fatal par le Destin, il faut ranger ce Polyeucte dont Gounod voulait faire l'œuvre capitale de sa vie et qui ne lui a causé que des déceptions. Il avait trouvé dans Mme Gabrielle Krauss une admirable Pauline, mais il ne rencontra jamais le Polyeucte qu'il avait rêvé; Faure seul était capable de réaliser un tel idéal, et Faure, baryton, ne pouvait chanter un rôle de ténor. On sait qu'Ambroise Thomas eut le courage de refondre sa partition d'Hamlet pour adapter le rôle principal aux moyens de l'incomparable artiste. Gounod,
M. Faure, baryton, était alors le chanteur le plus en renom du Grand-Opéra. Il avait noué des relations d'amitié avec Manet. Il fréquentait son atelier et, grand collectionneur, était devenu, après M. Durand-Ruel, le principal acheteur de ses tableaux. Manet l'avait représenté dans le rôle d'Hamlet, de l'opéra du même nom d'Ambroise Thomas. C'était la seconde fois qu'il peignait un Hamlet. Les deux n'ont aucune ressemblance. On est surpris d'abord, qu'un même rôle puisse fournir deux types aussi dissemblables. Mais lorsqu'on observe directement la vie on découvre une grande multiplicité d'aspects, sous des formes où l'on aurait d'abord pu soupçonner l'uniformité. Les Hamlet peints pur Manet, personnifiés par deux acteurs différents, engagés dans des genres différents, n'ont donc pu se ressembler. Le premier, peint en 1866, sous le nom de l'Acteur tragique, représentait Rouvière qui, en effet, acteur tragique, faisant surtout ressortir dans ses rôles le côté farouche, avait amené Manet
Oui, neuf, malgré le Prométhée d'Eschyle, malgré les furies d'Oreste et tout le monde fantastique des anciens, malgré les spectres d'Hamlet, de Banco et de Jules César, malgré, enfin, le don Juan de Molière et le don Juan de Mozart. Toute cette intervention du remords ou de la fatalité dans l'action dramatique sous la forme de larves et de démons a été de tout temps du domaine de la poésie, et Voltaire, le plus froid et le plus positif des écrivains dramatiques, n'a pas dédaigné de reproduire
Il a repris deux fois le sujet d'Athalie, et deux fois il a comme noyé la tragédie dans un mélodrame. Sémiramis c'est Athalie sans Joad, et sans Athalie (avec un peu d'Hamlet rudimentaire). Joad y est réduit
Philox Lorris, préoccupé de sa grande affaire, ne s'aperçut pas tout de suite de l'accident; quand il comprit, aux murmures de l'assemblée, que le concert ne marchait pas, il fit passer au troisième numéro du programme. C'était le chanteur Faure, du siècle dernier. Aux premières notes, on fut fixé sur le pauvre Faure: il était aussi enrhumé que la Patti ou que l'étoile de l'Opéra de Yokohama. Qu'est-ce que cela voulait dire? On passa aux comédiens. Hélas! Mounet-Sully, le puissant tragique d'autrefois, paraissant dans le monologue d'Hamlet, était complètement aphone; Coquelin cadet, dans un des plus réjouissants morceaux de son répertoire, ne s'entendait pas davantage! Et ainsi des autres.
Le trouble d'Hamlet ne pouvait non plus manquer de l'ébranler. De ce qu'il ne crût pas
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