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Mis à jour: 12 mai 2025
Les habitans de la Provence avaient craint, pendant trois années de suite, l'invasion de l'ennemi. Bonaparte les avait délivrés de cette crainte en 1796; mais elle leur était revenue plus grande que jamais depuis la bataille de Novi. En apprenant que Bonaparte était mouillé sur la côte, ils crurent leur sauveur arrivé. Tous les habitans de Fréjus accoururent, et en un instant la mer fut couverte d'embarcations. Une multitude, ivre d'enthousiasme et de curiosité, envahit les vaisseaux, et, violant toutes les lois sanitaires, communiqua avec les nouveaux arrivés. Tous demandaient Bonaparte, tous voulaient le voir. Il n'était plus temps de faire observer les lois sanitaires. L'administration de la santé dut dispenser le général de la quarantaine, car il aurait fallu condamner
Toutes sortes d'embarcations remontaient le fleuve, remorquées, halées, poussées
Au bruit de la détonation qui venait de se faire entendre au loin, les pêcheurs, les pilotes de l'île de Bas et les corsaires mouillés sur le chenal, et qui avaient pu observer notre manoeuvre, s'empressèrent de nous porter secours. Les uns arrivaient peut-être dans l'espoir de se jeter sur les débris du navire sauté. Les autres (les canots des corsaires) arrivaient pour nous prêter main-forte, dans le cas où la corvette ennemie ferait une seconde tentative pour arracher du rivage que nous avions atteint et que nous venions de couvrir, les lambeaux des hommes de son équipage. En moins d'un quart d'heure, l'îlot fut entouré d'un essaim d'embarcations françaises. Les pilotes de l'île de Bas, dans leurs pirogues effilées, débarquaient avec les courtes jaquettes qu'il portent
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