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Mis à jour: 23 mai 2025


Dans un hébreu élégant, tendre, avec des expressions élevées et des cris de désespoir dignes de Byron, un poète du peuple pleure les malheurs de Sion: Sion, Sion, ville de notre Dieu. Qu'il est terrible, ton malheur! Chaque nation, chaque pays voit croître sa splendeur de jour en jour. Toi seule et ton peuple vous tombez horriblement d'abîme et abîme. Terre sainte, ô Sion!

Seuls, les yeux aux luisances changeantes de pierre précieuse d'un bleu attirant d'abîme et aussi d'un bleu implacable de ciel d'été les prunelles qui s'illuminaient, qui se métallisaient, s'imprégnaient de cruautés, de ténébreuses chimères, de perverses souvenances, décelaient quelque détraquement, quelque complication anormale dans les rouages de cette âme simple, charmante de puérile pensionnaire dont la chair virginale sommeille encore impolluée.

Alors, Nana, tout de suite, entama la Faloise. Il postulait depuis longtemps l'honneur d'être ruiné par elle, afin d'être parfaitement chic. Cela lui manquait, il fallait qu'une femme le lançât. En deux mois, Paris le connaîtrait, et il lirait son nom dans les journaux. Six semaines suffirent. Son héritage était en propriétés, des terres, des prairies, des bois, des fermes. Il dut vendre rapidement, coup sur coup. A chaque bouchée, Nana dévorait un arpent. Les feuillages frissonnant sous le soleil, les grands blés mûrs, les vignes dorées en septembre, les herbes hautes les vaches enfonçaient jusqu'au ventre, tout y passait, dans un engloutissement d'abîme; et il y eut même un cours d'eau, une carrière

Si Landry se fût trouvé transporté dans cette chambre au sortir de son nid parisien si douillet, si délicieusement rempli d'objets d'art, il n'y eût évidemment trouvé ni confort ni agrément; mais il venait de mener pendant quinze jours une vie fort primitive. Le plaisir d'être son maître, le sentiment vague d'une émancipation lui avaient fait accepter avec une sorte d'enthousiasme les auberges de village, la nourriture rustique, le coucher grossier, et l'absence complète du bien-être. Ces quinze jours vécus intensément, remplis d'émotions, de pensées, lui avaient paru courts pendant qu'ils s'écoulaient, et cependant, lui laissaient l'impression bizarre d'avoir creusé une sorte d'abîme le séparant de sa vie ordinaire. Il se figurait avoir mûri dans cet essai d'indépendance, ou plutôt avoir subi des changements intimes dans ce tête-

J'ouvrirai grands mes yeux d'abîme dans tes yeux, Pour que leur regard noir reste dans ta pensée, Ainsi qu'une clarté vive longtemps fixée Inscrit dans notre vue un halo lumineux. Je laisserai dormir ma tempe chevelue Au creux de ton épaule offerte, lourdement, Afin que son ampleur garde, éternellement, La place qu'y creusa la tête de l'

Il s'arrêta. Un éclair, qui l'enveloppa de pâles lueurs, lui fit voir un espace vide, qu'étoilaient une demi-douzaine de rues aboutissantes, moitié place et moitié pont, avec, au lieu de maisons en bordure, de hauts parapets qui semblaient faits de poutres croisées. Au-dessous de ces parapets, une sorte d'abîme d'une profondeur sombre se piquait de mouches de lumière blanches ou rouges.

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cuthbert

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