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Le paysage morne s'élève la prison de Noirlieu est rendu non par ses formes mais par le fleuve pâle qui le traverse, sa plaine crayeuse, son étendue blafarde, la lumière écliptique qui le glace.

Les rideaux de coton pendus aux deux fenêtres étaient si épais, que la chambre avait une pâleur crayeuse, un demi-jour de cellule murée. Cette chambre était immense, haute de plafond, avec un papier déteint et propre, d'un jaune effacé. Mouret se hasarda, marchant

Dans cette étendue cependant il ne faut pas croire que le sol ait partout la même qualité; elle varie par veines et par cantons. Par exemple, sur la frontière de Syrie, la terre est en général grasse, cultivable, même féconde: elle est encore telle sur les bords de l'Euphrate; mais en s'avançant dans l'intérieur et vers le midi, elle devient crayeuse et blanchâtre, comme sur la ligne de Damas; puis rocailleuse, comme dans le Tîh et l'Hédjâz; puis enfin un pur sable, comme

À tout sommeil qui n'est pas celui que redoutait Danglars, il y a un réveil. Danglars se réveilla. Pour un Parisien habitué aux rideaux de soie, aux parois veloutées des murailles, au parfum qui monte du bois blanchissant dans la cheminée et qui descend des voûtes de satin, le réveil dans une grotte de pierre crayeuse doit être comme un rêve de mauvais aloi.

Par les fenêtres ouvertes auxquelles une brise dérisoire enfle de temps en temps le store mi-baissé comme le jabot d'un pigeon qui se rengorge, s'aperçoit le pays vert et fertile, au pied de l'Apennin, avec d'abord la crayeuse rue villageoise se prolongeant en une avenue de peupliers entre lesquels, se continuant l'une dans l'autre, les moissons sous des lignes de mûriers alternent avec de minces sarments de vignes dont la lumière crue blanchit les petites feuilles. Et c'est le blé et le raisin, et aussi la soie; la denrée de luxe, voisinant avec le pain qui devrait être

Ça remonte, on a fait près de cent mille francs, hier. Un instant, Denise était restée étourdie sur le pavé, dans le soleil encore brûlant de cinq heures. Juillet chauffait les ruisseaux, Paris avait sa lumière crayeuse d'été, aux aveuglantes réverbérations.

Les vastes étendues de terre crayeuse continuaient, se succédaient sans fin. Pas une ferme, pas une âme, rien que des vols de corbeaux tachant de noir l'immensité grise. À gauche, très loin, des bois de pin, d'une verdure sombre, couronnaient les lentes ondulations qui bornaient le ciel; tandis que, sur la droite, on devinait le cours de la Vesle,

La descente finissait, le pavé cessait. À la rue succédait une large route, blanche, crayeuse, poudreuse, faite de débris, de platras, d'émiettements de chaux et de briques, effondrée, sillonnée par les ornières, luisantes au bord, que font le fer de grosses roues et l'écrasement des charrois de pierres de taille. Alors commençait ce qui vient Paris finit, ce qui pousse l'herbe ne pousse pas, un de ces paysages d'aridité que les grandes villes créent autour d'elles, cette première zone de banlieue intra muros la nature est tarie, la terre usée, la campagne semée d'écailles d'huîtres. Ce n'était plus que des terrains

Quoiqu'on fût avancé dans la saison et que Chicot eût laissé Paris plein de brume et de frimas, il faisait beau, il faisait chaud. Les grands arbres qui n'avaient point encore perdu leurs feuilles, que, dans le Midi, ils ne perdent jamais entièrement, les grands arbres versaient du haut de leurs dômes rougissants une ombre bleue sur la terre crayeuse.

Ses habits ruisselaient d'eau; pour maintenir son chapeau, malgré la tourmente, il l'avait fixé sur sa tête au moyen de sa cravate nouée en forme de mentonnière; ses guêtres étaient couvertes d'une boue crayeuse. Enfin, mon ami, te voil