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Mis à jour: 11 juin 2025
C'est un pauvre esprit, contesta Bernard. Il continue l'œuvre de Robespierre. Il abaisse les monarques et les tyrans, protesta Pitouët. C'est un fier soldat, dit Cahujac, en tous cas. Et qui sait commander aux peuples, dit le colonel. Il est la force de la Nation, assura Corbehem; le bras de la Liberté.
On nomma les morts: le farceur Marius, le noble Corbehem, le paisible Nondain, Flahaut le bon ivrogne et Tréheuc, qui jouait gentiment du biniou.
Bernard lui révéla toute son existence. Corbehem était né, dans une grande ferme de Flandre, domaine de sa famille depuis le XIIIe siècle. Il subsistait du manoir un donjon qui servait,
Les officiers de dragons formaient une cavalcade un peu lasse; on fumait la pipe silencieusement. Augustin et le major leur annoncèrent la reprise du trésor impérial et la défaite certaine de l'ennemi. Cahujac fut joyeux, Corbehem digne, Gresloup indifférent, Nondain satisfait, Ulbach glorieux, Mercœur plaisant.
Ainsi qu'en un carrousel bien mené, les quadrilles de dragons évoluèrent au grand trot, les carabines hautes. Les fuyards aperçurent la réserve du capitaine Corbehem, changèrent de direction; et le major s'amusait d'Edme, alternativement blême et rouge. «Trompette; ne saluez pas les balles... Tête haute, je vous prie! Tête haute, s'il vous plaît!» Le jeu de voir les meutes de cavaliers poursuivre les Autrichiens aux abois les excitait tous deux.
Au toit d'une ferme, Corbehem et Cahujac examinèrent les positions de l'ennemi que marquait la multitude des feux sur le plateau, dans les ravins, aux inclinaisons des pentes. Pitouët les spécifia exactement. On distinguait, dans les masses d'ombres, un mouvement certain de la gauche vers la droite qui confirmait les prévisions de l'Empereur.
Il arrêta son cheval turc pour se retrouver au niveau de Corbehem, qui dirigeait l'escadron de tête,
Corbehem et Flahaut trottèrent vite, comme s'ils n'apercevaient nul péril par-dessus les buissons que devaient déj
Bernard Héricourt se porta devant deux compagnies. Le suivraient-elles?... Il vit les Autrichiens verser la poudre. À moins d'entraîner l'escadron avant la décharge, c'était la retraite, ou même la panique. Des conscrits hagards regardaient si, derrière eux, l'espace demeurait libre. Or, derrière eux, c'était encore l'approche de l'ennemi, mal contenu par les pelotons de Corbehem... Bernard se crut le plus fort, bien qu'il ne raisonnât point: «Notre premier escadron refoule les ennemis. Regardez
Vive l'Empereur! hurla Corbehem, qui haussait sa large poitrine en manteau blanc barré d'or. Tout court sur un grand cheval, l'Empereur passa exalté par les cris énervant au loin le peuple de soldats réunis autour des feux. La fumée des torches masqua son visage. On ne reconnut que sa main: elle se levait; elle s'abaissait en remercîment.
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