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Un jour, cependant, il inventoriait sa maison de Curzon street avec l'avoué de lady Clementina et Sybil, brûlant des paquets de lettres jaunies et vidant des tiroirs de bizarres vieilleries, quand la jeune fille poussa soudain un petit cri de joie. -Qu'avez-vous trouvé, Sybil? dit lord Arthur levant la tête de son travail et souriant.

Et aurais-je aussi le bonbon ? Je ne savais pas que lady Clementina aimât les douceurs: je la croyais beaucoup trop intellectuelle. Lord Arthur devint terriblement pâle et une horrible idée lui traversa l'esprit. Un bonbon, Sybil! Que voulez-vous dire? demanda-t-il d'une voix basse et rauque.

Rien ne lui déplaisait autant qu'un acte de violence personnelle et, en outre, il était très soucieux de ne tuer lady Clementina par aucun moyen qui pût attirer l'attention publique, car il avait en horreur l'idée de devenir lion du jour chez lady Windermere ou de voir son nom figurer dans les entrefilets des journaux que lisent les gens du commun.

En conséquence, il dressa une liste de ses amis et de ses parents sur un feuillet de block-notes et, après un soigneux examen, se décida en faveur de lady Clementina Beauchamp, une chère vieille dame qui habitait Curzon-Street et était sa propre cousine au second degré du côté de sa mère.

J'aurais aimé de prendre cela tout de suite, dit lady Clementina en regardant

Lord Arthur fut très touché du bon souvenir de lady Clementina et pensa que M. Podgers avait vraiment assumé une lourde responsabilité dans cette affaire. Son amour pour Sybil, cependant, dominait tout autre émotion et la conscience, qu'il avait fait son devoir, lui donnait paix et réconfort. En arrivant

Lord Arthur les lui arracha dans les mains et les ouvrit en les décachetant d'un geste brusque. Tout avait réussi. Lady Clementina était morte subitement dans la nuit cinq jours avant. La première pensée de lord Arthur fut pour Sybil et il lui envoya un télégramme pour lui annoncer son retour immédiat pour Londres.