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Dans l'après-midi, nous nous mîmes en marche, non sans avoir fait, comme nous pûmes, quelques provisions de liquides que nous mîmes sur la voiture de notre cantinière, la mère Dubois, ainsi que notre grand vase en argent; il était presque nuit lorsque nous étions hors de la ville. Un instant après, nous nous trouvâmes au milieu d'une grande quantité de voitures, conduites par des hommes de différentes nations, marchant sur trois ou quatre rangs, sur une étendue de plus d'une lieue. L'on entendait parler français, allemand, espagnol, italien, portugais, et d'autres langues encore, car des paysans moscovites suivaient aussi, ainsi que beaucoup de juifs: tous ces peuples, avec leurs costumes et leurs langages différents, les cantiniers avec leurs femmes et leurs enfants pleurant, se pressant en tumulte et en un désordre dont on ne peut se faire une idée. Quelques-uns avaient déj

Il pouvait être dix heures; le second pont, désigné pour la cavalerie et l'artillerie, venait de s'abîmer sous le poids de l'artillerie, au moment il y avait beaucoup d'hommes dessus, dont une grande partie périt. Alors le désordre redoubla car, tous se jetant sur le premier pont, il n'y avait plus possibilité de se frayer un passage. Hommes, chevaux, voitures, cantiniers avec leurs femmes et leurs enfants, tout était confondu et écrasé, et, malgré les cris du maréchal Lefebvre placé

Les cantiniers, avec leurs femmes et leurs enfants au désespoir, pleuraient. On a remarqué que les hommes avaient plus souffert que les femmes, moralement et physiquement. J'ai vu les femmes supporter avec un courage admirable toutes les peines et les privations auxquelles elles étaient assujetties. Il y en a même qui faisaient honte

Le 20 mars, les Français ayant pris d'assaut un couvent de religieuses, y trouvèrent non seulement les nonnes, mais plus de trois cents femmes de toutes conditions, qui s'étaient réfugiées dans l'église. Elles furent traitées avec beaucoup d'égards et conduites auprès du maréchal. Ces infortunées, s'étant trouvées cernées de toutes parts pendant plusieurs jours, n'avaient pu recevoir des vivres de la ville: elles mouraient de faim!... Le bon maréchal Lannes les conduisit lui-même au marché du camp, , faisant appeler tous les cantiniers, il ordonna d'apporter