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Mis à jour: 28 juillet 2025


Le froid devenait toujours plus rigoureux; les chevaux mouraient dans les bivacs, de faim et de froid; tous les jours il en restait l'on couchait. Les routes étaient comme des miroirs; les chevaux tombaient sans pouvoir se relever. Nos soldats exténués n'avaient plus la force de porter leurs armes; le canon de leur fusil prenait après leurs mains par la force de la gelée (il y avait 28 degrés au-dessous de zéro). Mais la garde ne quitta son sac et son fusil qu'avec la vie. Pour vivre, il fallait avoir recours aux chevaux qui tombaient sur la glace; les soldats avec leurs couteaux fendaient la cuisse pour en prendre des grillades qu'ils faisaient rôtir sur des charbons quand ils trouvaient du feu, sinon ils les dévoraient toutes crues; ils s'étaient repus du cheval avant qu'il mourût. J'usais aussi de cette nourriture, tant que les chevaux purent durer. Jusqu'

Puis il fit recommander, non-seulement aux chefs, mais encore aux soldats, la plus grande vigilance. Le soir, de grands feux s'allumèrent dans les bivacs français, et les musiques des régiments jouèrent la Marseillaise et le Chant du départ.

Pour les vieilles troupes habituées et endurcies aux camps en plein air et aux bivacs sous la voûte du ciel, cette nuit eût déj

À l'entrée de la nuit, nous fûmes assez tranquilles. Chacun s'était retiré dans ses bivacs et, chose étonnante, plus personne ne se présentait pour passer le pont; pendant toute la nuit du 27 au 28, il fut libre. Comme nous avions du bon feu, je m'endormis, mais, au milieu de la nuit, la fièvre me reprit, et j'étais encore dans le délire, lorsqu'un coup de canon me réveilla. Il faisait jour. Il pouvait être 7 heures. Je me levai, je pris mes armes, et, sans rien dire ni prévenir personne, je me présentai

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