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Mis à jour: 2 juin 2025
Décidément, cette histoire de chapelet volé menace d'être fort longue. Bonsoir! je n'attends pas la fin. En m'en allant je trouve l'antichambre en émoi. La foule se presse autour d'un indigène de haute taille, pâle, fier, drapé dans un beurnouss noir. Cet homme, il y a huit jours, s'est battu dans le Zaccar avec une panthère. La panthère est morte; mais l'homme a eu la moitié du bras mangée.
Décidément, cette histoire de chapelet volé menace d'être fort longue. Bonsoir! je n'attends pas la fin. En m'en allant je trouve l'antichambre en émoi. La foule se presse autour d'un indigène de haute taille, pâle, fier, drapé dans un beurnouss noir. Cet homme, il y a huit jours, s'est battu dans le Zaccar avec une panthère. La panthère est morte; mais l'homme a eu la moitié du bras mangée.
L'Arabe dégage son beurnouss et repousse le juif... Il ne sait rien, il n'a rien vu: juste au moment, il tournait la tête... Mais toi, Kaddour, tu l'as vu... tu as vu le chrétien me battre... crie le malheureux Iscariote
Aujourd'hui dimanche, l'assistance est nombreuse. Une douzaine de chefs sont accroupis, dans leurs beurnouss, tout autour de la salle. Chacun d'eux a près de lui une grande pipe, et une petite tasse de café dans un fin coquetier de filigrane. J'entre, personne ne bouge... De sa place, Sid'Omar envoie
L'Arabe dégage son beurnouss et repousse le juif... Il ne sait rien, il n'a rien vu: juste au moment, il tournait la tête... Mais toi, Kaddour, tu l'as vu... tu as vu le chrétien me battre..., crie le malheureux Iscariote
Soir et matin, il vient se faire panser au bureau arabe, et chaque fois on l'arrête dans la cour pour lui entendre raconter son histoire. Il parle lentement, d'une belle voix gutturale. De temps en temps, il écarte son beurnouss et montre, attaché contre sa poitrine, son bras gauche entouré de linges sanglants.
Aujourd'hui dimanche, l'assistance est nombreuse. Une douzaine de chefs sont accroupis, dans leur beurnouss, tout autour de la salle. Chacun d'eux a près de lui une grande pipe, et une petite tasse de café dans un fin coquetier de filigrane. J'entre, personne ne bouge... De sa place, Sid'Omar envoie
Soir et matin il vient se faire panser au bureau arabe, et chaque fois on l'arrête dans la cour pour lui entendre raconter son histoire. Il parle lentement, d'une belle voix gutturale. De temps en temps, il écarte son beurnouss et montre, attaché contre sa poitrine, son bras gauche entouré de linges sanglants.
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