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«En dépit de ces faits le chancelier allemand parle de la Belgique comme ayant par ce moyen «abandonné» et «aliéné» sa neutralité, et dit qu'il n'aurait pas parlé de l'invasion allemande comme d'un tort ou d'une injustice s'il avait connu alors les conversations de 1906 et 1911. Il paraît découler de cela que, selon le code de Herr von Bethmann-Hollweg, une injustice devient un droit, si la partie qui doit être la victime de cette injustice en prévoit la possibilité et se prépare

A présent, la lumière est éblouissante. Dans les pays neutres les plus bienveillants pour l'Allemagne, on est forcé d'en convenir; M. de Bethmann-Hollweg a une presse déplorable.

«Les arguments par lesquels Herr von Bethmann-Hollweg cherche

Avec des pièces, des dates, des faits irréfutables, il a fait crouler le laborieux échafaudage de M. de Bethmann-Hollweg; il a montré comment, depuis des années, l'Allemagne tentait de rouler l'Angleterre et de lui lier les bras pendant que l'on tomberait sur la France, contre laquelle on montait un mauvais coup.

Il est le peuple le plus libre parce qu'il sait le mieux obéir. «M. von Bethmann-Hollweg est l'homme le plus éminent de l'EuropeLe chancelier prussien a montré surtout son éminence dans la déclaration sinistre qu'il a faite le 4 août au Reichstag, lorsqu'il a avoué que l'Allemagne, en envahissant la Belgique, a attenté au droit des gens, mais que la nécessité ne connaît pas de loi.

«Herr von Bethmann-Hollweg affirme que les papiers «que nous avons trouvés dans les archives du ministère des Affaires étrangères

Dans ses discours du 9 novembre, Bethmann-Hollweg a déclaré solennellement devant son pays et devant le monde, que la situation économique de l'Allemagne est bonne. «Nous avons des vivres

Dans son dernier discours au Reichstag, M. von Bethmann-Hollweg a osé parler en ces termes des atrocités commises en août et en septembre 1914

«La raison du refus de l'Allemagne est donnée par le collègue de Herr von Bethmann-Hollweg.

M. de Bethmann-Hollweg n'a certes pas improvisé. Depuis un an tout entier, il prépare sa harangue et s'attache