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Mis à jour: 6 octobre 2025


Maire de Belley en 1793, il fut obligé de se réfugier en Suisse pour échapper

Il est difficile, dans les souvenirs de Lamartine sur Belley, de faire la part de l'imagination et celle de la réalité. L

Comme suite normale de cet état d'esprit dont Belley est évidemment responsable, il se confine dans une studieuse solitude, fuit la société, déclare qu'il est «dans la jubilation» de n'être pas encore amoureux, indice qu'il est prêt de le devenir: pour lui toutes les femmes sont «de petites effrontées, impudentes, coquettes, de petites ignorantes imbéciles, malignes, médisantes, sottes et laides »; son mépris pour elles croît «de jour en jour» en dépit, avoue-t-il ingénument, de la bonne envie qu'il aurait de les trouver «aimables et fidèles». Puis la philosophie s'en mêle et il déclare gravement

Au début de septembre enfin, des amis qu'elle avait mis au courant de ses recherches lui parlèrent du collège de Belley en Dauphiné et qui venait d'ouvrir ses portes. Malgré l'éloignement, elle fut aussitôt séduite par cette idée et elle a noté le 6 septembre dans son journal: «J'espère que mon mari consentira

Le 6 septembre, tous deux quittèrent Belley après un dîner très gai

Au moment il quittait le collège de Belley, Lamartine venait d'avoir dix-sept ans. Ses projets, qu'il formulait alors très nettement, étaient de trouver une situation ; mais les préjugés du temps et de son milieu ne lui toléraient guère que deux carrières: l'armée et la diplomatie.

Peut-être même faut-il aller plus loin encore: les premiers essais poétiques de Lamartine datent de Belley ou tout au moins de l'année qui suivit son départ, et nous possédons trois de ces pièces: le Chant du rossignol, le Cantique sur le torrent de Thoys, les Adieux au collège de Belley . À comparer ces morceaux aux pièces légères qu'il rima de 1808

Lui-même, d'ailleurs, se rendit compte, avec son goût très sûr, que ces trois essais étaient ses premières Méditations: en 1821, il publia les Adieux au collège de Belley, et alors qu'il brûlait sans regret tous les vers de sa jeunesse, dont la Correspondance ne contient que quelques fragments, il conserva le Chant du Rossignol et le Cantique sur le torrent de Thoys, qu'il publia de son vivant.

Ces lignes, datées de 1902, allaient, huit ans plus tard, mettre une profonde empreinte dans l'esprit de deux jeunes hommes de France, M. Pozzo di Borgo, frère d'un prêtre de Bourg, au diocèse de Belley, et M. Gustave Bimler, fils d'un médecin-major retraité

C'est la frontière de la petite province du Bugey, dont Belley était la capitale.

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calderon

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